Comme prévu... [Oli]

Oliver l'observait encore et toujours, il n'écoutait plus ce qui se passait autour, il ne jurait plus que par sa vision. Il la vit continuer de danser avec elle malgré le fait que la musique se terminait, malheureusement pour lui, un autre slow commençait. S'en était trop pour lui, il se leva, mais ne put se résoudre a sortir maintenant.

Alors qu'il était en train d'avancer vers le bar pour se commender un autre verre, il la vit commencer a s'éloigner de son garde du corps. Elle sembla lui dire quelque chose, qui le mit, plus ou moins mal a l'aise. Elle partait! Il en était sur, Autumn lui avait fourni une excuse bidon et voulait partir, pourquoi? Il allait se mettre a la poursuivre quand il entendit enfin les paroles, tout devint limpide en lui! Il ne fit ni une ni deux, il lui courru après. Sorti de la boite il chercha des deux côtés où elle avait pu aller. elle était arrivée seule, il n'y avait pas deux solutions, Taxi ou métro, mais la connaissant, ce serait sans doute métro. Il courut vers la bouche de métro la plus proche et il la vit. elle était là, assise sur les marches, collée contre le mur. Il s'approcha d'elle doucement et s'assit a ses côtés, sans rien dire.

Tant pis pour la robe, mais arrivée à l'entrée du métro, à bout de nerfs et la vision troublée par les larmes, elle préféra s'asseoir sur les marches plutôt que continuer et tomber, et se faire mal. Mais peut-être que le mal physique aurait été préférable, elle n'aurait plus eu à réfléchir, plus toutes ses pensées qui se battaient la place dans son esprit. Pourquoi devait-elle se priver de certaines choses parce que son père avait fait un choix de vie répréhensible, pourquoi était-elle à ce point à pleurer sur les marches du métro, son mascara devait avoir un peu coulé, elle aurait l'air idiote en plus. Elle laissa passer une petite crise de hoquet puis cola sa tête contre le mur, se frottant les bras pour se réchauffer, elle n'avait pas prit de veste, forcément, tablant de rentrer en voiture, elle n'en avait aps vu l'utilité et New York la nuit, il faisait vite froid. Les yeux clos, elle restait là, sur les marches à pleurer comme une idiote, qu'elle était d'être tomber amoureuse d'un tombeur, se maudissant d'avoir pu croire à ça, ne remarquant pas qu'il s'était assis à côté d'elle, trop ailleurs pour réaliser quoi que ce soit d'autre, et légèrement transit de froid pour avoir sentit son parfum qu'elle connaissait par coeur.

Oliver ne bougeait pas, il ne voulait pas qu'elle s'enfuit en courant. Il regardait droit devant lui sans rien dire, sans rien faire, les bras posés sur ses genoux, les mains entre les jambes. Il tourna sa tête vers elle et la vit, transie de froid de n'avoir pas emporté de veste, après tout elle venait en voiture, elle pensait repartir ainsi. Il retira la sienne et la déposa doucement sur les épaules de la jeune demoiselle. Il ne savait pas comment elle allait réagir, mais il valait mieux sa veste que mourir de froid. Il repris alors sa position initiale et attendit quelque chose de la part de autumn. Il cherchait quoi dire, comment la réconforter, il n'aimait pas voir une fille pleurer encore moins s'il s'agissait de celle qu'il aimait. Etait-ce si incongru de penser qu'il pouvait aimer? Certes il avait des conquetes mais cela ne veut pas dire qu'il était dénué de tout sentiments.

Elle sursauta quand elle sentit que quelque chose se posait sur ses épaules, elle rouvrit les yeux le coeur battant fort, pensant à un détraqué qui la voyant seule ici voudrait en profiter, bred je ne vais pas vous faire un dessin. Mais il n'en était rien, ce n'était qu'une veste, elle releva les yeux de ses épaules et se calma alors. Elle ne pouvait pas fuir, ses jambes ne la portaient plus pour le moment, sans compter qu'elle avait les pieds en feu après avoir danser deux heures. Elle le regarda un instant puis détouran le regard. Elle referma la veste sur elle, sans rien dire, appréciant qu'il ne le laisse pas mourir de froid, mais ne sachant que dire, idiot hein, alors qu'il y a encore quelques jours au paravant elle aurait pu parler sans se tarir des heures sur lui, ce qu'elle ressentait en le voyant, en le sachant avec d'autres, quand il n'était pas là... Elle ne doutait pas qu'il soit incapable de sentiments, mais plutôt qu'il finirait par se lasser et/ou trouverait mieux un jour, et plutôt que de se dire ça elle préférait ne rien tenter, se planquant derrière le prétexte (réel cependant) de son père, pour ne pas souffrir, plus que ce qu'elle endurait en le voyant courir les lits des filles de New York.

Oliver ne bougeait toujours pas, il continuait a chercher quoi dire, il n'arrivait pas a sortir un seul mot. Ironique de la part d'un type capable de finir dans le lit d'une fille en l'espace d'une seule soirée. Il retourna la tête vers elle et la vit refermer la veste sur ses épaules, elle ne le regardait pas, sans doute trop perdue dans es pensées. Il avait compris ce qui s'était passé, mais ne parvenait pas a parler.

Tu...euh...Je suis désolé...

C'est la seule chose qui lui venait en tête a l'instant présent, s'excuser. Il savait que ça ne suffirait sans doute pas a lancer un dialogue mais il ne parvenait pas a dire autre chose. Il se tourna vers elle et souleva la méche qui cachait le visage d'autumn. Elle pleurait il le savait, mais il ne dirait jamais ce qu'il voyait...il esperait juste que GG ne le saurait pas, ce serait malheureux pour elle, lui comme toujours se fichait de ce qu'on disait sur lui.

Elle l'entendit s'ecuser après un long silence. Elle rit birévement entrecoupé par deux sanglots qu'elle essuya du revers de la main, secouant la tête ensuite. Pas qu'elle doutait de sa parole, elle le savait sincère, quand il bégayait de la sorte, lui qui avait habituellement une verve intarrisable pour emballé, celà ne pouvait pas être un mensonge, mais bon, le voir s'excuser ainsi la faisait rire, malgré tout ça. Elle renifla, essuyant une nouvelle larme au coin de son oeil droit puis le regarda.

"La prochaine fois je prendrais du waterproof"

Ou dans le langage subtile qu'est celui d'Autumn, signifiait qu'elle accpetait ses excuses, même si elle ne savait pas au fond de qui il pouvait s'excusé de la sorte. Elle attendit de se calmer un peu plus avant de reprendre la parole.

"Je suis une idiote, je plante un type bien, sans raison valable pour venir pleurer dans le métro, si c'est pas pitoyable ça! GG va avoir de quoi faire, à n'en pas douté."

Bizarrement, elle s'en fichait, elle pourrait bien dire ce qu'elle voudrait, mais elle n'avait pas pu rester, elle pouvait encaisser pas mal de choses, habitude au bout de 17 ans, mais là, non, ce fut la goutte qui fit déborder le vase.

IL souria légérement lorsqu'elle fit la remarque sur son mascara, elle devait sans doute se demander pourquoi il s'excusait, en fait, pour tout, pour les filles, pour sa reflexion de tout a l'heure, pour tout le mal qu'il avait du lui faire. Il lui avait fallut du temps mais il avait compris que les sentiments qu'il avait pour elle étaient réciproques. Il mis la méche de cheveux qu'il avait soulevé sur l'oreille d'Autumn et continua de lui sourire.

Ton bel apollon te pardonnera, ce n'est pas la première fois que je te vois dans ses bras en soirée, ce ne sera pas la dernière je pense...

Il n'en pensait pas une miette, il préférerait qu'elle ne le revoit plus mais comment le lui dire? Il se frotta les mains puis croisa les bras pour les mettre au chaud, il n'avait pas particulièrement froid mais les mains étaient toujours les plus exposé au frais de la nuit.

Tu sais il...il n'y a pas de honte a pleurer quand on en a envie. La chanson...le chanson n'a pas vraiment aider ça je le sais...Mais...mais n'hésite jamais a montrer tes sentiments, on va pas tous te rire au nez.

David était compréhensif oui, mais pas idiot, un coup pareil mettrait pas mal de temps à passer, et puis même, elle s'en voulait de l'avoir planté ainsi mais bon...

"Sûrement oui..."

Et oui, il faisait froid, c'était aussi ça de sortir, la chaleur des boites contrastait toujours avec le froid au dehors. Mais quand on est une fille de l'Upper, plutôt avoir froid que de ne pas être à son avantage en sortant.
Rire au nez, si elle montrait ses sentiments? Il n'avait même pas idée de ce qui pouvait l'empêcher de le faire, ce n'était certainement pas de se prendre une veste, elle en avait déjà prit, elle s'en était remise, et elle en prendait peut-être encore d'autres.

"Ecoutes..."

Tant pis pour son père, mais elle n'en pouvait plus de se taire, quitte à payer les conséquences ensuite, même si elle doutait qu'il aille ne parler à quique ce soir, mais bon, avec GG et ses espions on n'en était jamais trop sûr, restons donc vague.

"Ce n'est pas ce que tu peux penser, je ne crois pas qu'un instant tu puisses imaginer la véritable raison de tout ça, et je ne peux rien dire. La chanson n'a pas aidé non, mais de toute façon je ne crois pas que les gens changent comme ça, et même si d'habitude je vois les choses du bon côté, tout ça par contre, je ne vois pas de solutions, quoique je fasse ça fini toujours mal pour moi."

Et oui, c'était sortit tout seul, rien de compromettant pour son père, mais elle avait avoué sans s'en rendre compte qu'elle avait déjà maintes fois pensé à lui, eux même mais que tout finissait toujours par tourner au vinaigre pour sa pomme. La politique de l'autruche, se planquer dans un trou pour ne pas voir le danger, voilà ce qu'elle avait adopter à force envers lui, pour se préserver plutôt que de ne jamais pouvoir refermer la blessure si jamais elle tentait le coup.

Il al regarda. Il n'avait pas tout compris a ce qu'elle avait dit. Il avait bien compris que les sentiments étaient bel et bien réciproques, qu'elle avait souvent penser a eux, qu'elle y pensait encore surement, mais il ne comprit pas vraiment ce qu'elle avait voulu dire. Pourquoi toujours se terrer derrière des murs? Pourquoi ne pouvait-elle pas dire ce qu'elle pensait sans passer par des eludations. Il regarda vers le sol, il ne parviendrait sans doute pas a lui avouer ses sentiments ce soir, il l'aimait oui, mais comment le lui dire? Ainsi? Elle ne le croirait pas.

Je n'ai aps tout compris a ce que tu viens de me dire, mais j'ai compris l'essentiel. Je ne sais pas ce que tu as comme soucis qui t'empêche de faire ce que tu veux, mais ils doivent être suffisament important pour toi pour que tu acceptes d'être seule. J'opterai pour quelque chose en rapport avec ton père, mais je ne sais pas assez de choses sur ta vie en dehors de nos soirées pour en être sur.

Il alla se mettre contre le mur de l'autre côté des escaliers, non pas pour s'éloigner d'elle mais plutôt pour avoir quelque chose sur quoi s'appuyer, sa position n'était pas des plus confortable. Il se mit donc face a elle, dos au mur.

Son père, tout dans sa vie tournait toujours plus ou moins autour de lui, complexe d'Oedipe surdéveloppé? Non, bien au contraire. Elle inspira un bon coup puis se releva, essuaynt le bas de sa robe par réflexe, et retire la veste de ses épaules.

"Mon père est protecteur, peut-être un peu trop...Mais je sais pourquoi et c'est mon père, il m'a élevé couverte de cadeaux, je ne peux pas tout plaquer d'un coup et faire du mal à ma famille pour ça, ça serait injuste même si ça doit me voler ma vie."

Elle descendit la marche la séparant de lui, déposa une bise sur sa joue puis commença à descendre les marches.

" Ca vaut mieux pour toi, de toute façon, pas de raisons pour que ta vie aussi soit gâchée par ma faute. Au revoir"

Elle resserra son sac sous son bras, remettant ses cheveux de coté, tentant de retirer les traces de mascara de ses joues sans voir ce qu'elle faisait en fait, toujours descendant les marches pour aller prendre sa rame pour rentrer et finir de pleurer au fond de son lit sous sa couette.

Oliver la regarda se lever et lui parler. Mais qu'est-ce qu'elle faisait? Elle lui parlait de son père, du fait que sa vie tournait autour de lui, qu'elle ne pouvait le trahier! Mais en quoi sortir avec un garçon pouvait trahir son père? Il la suivit des yeux alors qu'elle descendait les marches. elle lui rendait sa veste...une bise?!? Il avait eu droit a une bise?!? Un immense sourire parcouru alors son visage tandis que sa main venait touché l'endroit où Autumn l'avait embrasser. Il se leva aussitôt et la suivit.

Attends, je peux pas te laisser rentrer en métro! Je...je vais nous appeler un taxi, il te déposera chez toi avant de me ramener. Ne le prend pas mal mais a cette heure là, je préfère ne pas savoir que tu prends le métro.

Il espéra de tout son coeur qu'elle accepte, de toute façon il avait décidé que si ce n'était pas le cas il la suivrait dans le métro. Une fille habillé comme elle l'était dans le métro a cette heure-ci ce n'était pas particulièrement sur!

Alors? Tu acceptes cette proposition? Promis je ne ferai rien de gênant envers toi dans le taxi! C'est en tout bien tout honneur.

Allant entamer une autre série de marches, elle se retourna. Un taxi? Oh oui, ses pieds étant en compote c'était pas une mauvaise idée dans le fond, ça lui reposerait les pieds et elle serait au moins au chaud, ce qui dans le métro n'aurait pas vraiment été le cas. Elle fit donc demi-tour et revient à sa hauteur.

"Va pour le taxi."

Elle remonta les marches précédemment descendues et attendit donc sur le trottoir. Celà la touchait au fond qu'il s'inquiéte pour elle, mais elle en avait vu d'autre dans le métro mais peut-être vallait-il mieux quand même ne pas tenter le diable, dans son état c'était plus sûr. Et quand bien même il voudrait tenter quelque chose, ce serait non, trop facile de faire comme si après tout ça, elle avait des sentiments pour lui, mais elle ne pouvait pas faire une croix sur ce qu'il était, pas comme ça.

Oliver attendait une réponse de sa part. elle allait entamer une autre série de marches quand elle se retourna vers lui et accepta le taxi. Un léger sourire apparu sur le visage d'Oli. Il la vit lui passer devant et le doubler pour remonter sur le trottoire. Il la suivit courant légérement dans les marches, enfin non, plutôt enjambant en courant les quelques marches qui le séparait de la sortie. Il la rejoignit et hêla un taxi, il lui ouvrit ensuite la portière, galanterie oblige, afin qu'elle monte la première.

Après vous très chère.

Il la regarda monter dans le taxi, elle avait accepté, ceci avait fait battre le coeur d'Oliver, même si cela ne se voyait en rien. Il entra a sa suite et indiqua au chauffeur où aller. Puis il se mit bien de l'autre côté des siéges passager, pour bien lui montrer que le trajet était en tout bien tout honneur.

Elle s'engouffra la première dans le taxi, se mettant contre la vitre comme à son habitude, à chaque fois qu'elle prennait le taxi elle s'y collait pour mieux voir ce qui se passait dehors. New York by night, son paysage préféré, la ville qui ne dort jamais... Mais quand il annonça au chauffeur la direction à prendre, elle posa sa main sur son bras.

" J'n'ai aucune envie de rentrer chez moi ce soir...Est-ce que...tu pourrais m'accorder l'asile ce soir?"

Il n'y avait rien de sous-jacent dans cette demande, non, elle n'avait simplement pas envie d'aller chez elle ce soir pour y rester seule à ressasser ses ennuis et même aussi paradoxal que ce fut, rester avec une des sources majeures de ces dis ennuis, tout plutôt que de devoir passer la nuit dans le silence oppressant de sa maison. Elle ne le suppliait pas mais on pouvait bien lire dans son regard sa détresse et combien elle fuyait cet endroit dès qu'elle le pouvait. De plus ce ne serait pas la première fois qu'elle découcherait alors personne ne se douterait de rien ainsi, alors que si elle rentré prématuremment, elle aurait le droit à une discussion avec son père et ça, elle n'en voulait plus une dans la journée celà lui avait amplement suffit.

Oliver se rassit normalement, il regarda par la fenêtre quand soudain une main se posant sur son bras, ça ne pouvait bien entendu n'être que celle de Autumn. Il regarda vers elle, elle voulait venir chez lui...elle semblait être en grande détresse, enfin, grande, disons plutôt qu'elle voulait vraiment ne pas rentrer chez elle. Oliver hésita un moment avant de répondre.

Euh...et bien...Oui si vraiment tu le veux...Je pense que c'est possible oui...

Il se doutait bien que ce n'était pas pour passer la nuit dans ses bras, mais plutôt parce qu'elle ne voulait pas un autre interrogatoire de la part de son père. Il se pencha vers le chauffeur et lui indiqua sa propre adresse. Celui-ci ne refusa pas, ça lui faisait toujours de l'argent en plus son compteur tournait quoi qu'il arrive. Il regarda la main d'autumn toujours sur son bras. Elle du se rendre compte de cela car elle le retira tout aussitôt. Arrivés devant chez lui; il sortit et tint la porte jusqu'à ce qu'elle sorte. Payant ensuite le taxi il se tourna vers son immeuble.

Voilà c'est ici, j'habite tout en haut.

Elle ne voulait pas aussi rester seule, car quand bien même il y avait toujours au moins une personne chez elle, elle n'avait rien en commun avec, sa mère, n'en parlons pas, son père encore pire, et il n'y avait guère qu'avec les deux bonnes qu'elle aimait discuter, mais à cette heure elles étaient déjà rentrées chez elles. Et effectivement, trop destabilisée elle n'avait pas remarqué que sa main se trouvait toujours sur son bras, mais quand il la regarda, elle la retira aussitôt.
Elle resta silencieuse le reste du trajet, lançant un simple merci quand il accepta de l'héberger, regardant dehors les voitures défilant à leurs côtés, les gens dans les rues, les lumières des buildings illuminés encore à près de 22h, imaginant les employés de telle ou telle grosse firme faisant une légion d'heures supp pour gagner quelques maigres dollars de plus. Puis arrivant enfin à destination, elle posa d'abord un pied à terre, regardant l'immeuble immensémment grand où Oliver vivait, puis sortit complétement du taxi tandis qu'il le payait ce dernier repartant donc dans le traffic. Tête levée, elle essaya d'estimer combien de mètres de haut celà pouvait faire, en tout cas c'était fichtrement haut.

" Tu dois avoir une vue magnifique de là-haut"

Elle aurait aimer vivre là, même si elle aimait sa maison et la tranquilité de Greenwich, mais elle qui aimait ce genre de vue, elle donnerait cher pour pouvoir y vivre.

Oliver la regarda et regarda là où elle regardait. Il était fier de son appartement, a vrai dire, son appartement faisait la taille de l'immeuble. Il avança vers l'entrée, après lui avoir fait signe de le suivre. Il salua le portier de nuit qui le connaissait depuis son enfance et entra, tout en parlant avec Autumn.

J'en ai une c'est vrai, ma chambre est orientée vers Central Parc, a vrai dire, ma chambre donne sur Central Parc. Mon père s'est battu pour avoir cet appartement ci, et je trouve qu'il a bien fait.

Oliver alla se mettre devant l'ascensseur, comme les trois autres appartements qui avait toute la taille de l'immeuble a eux il avait son propre ascensseur. Bien que celui-ci donnait sur un couloir, il ne menait uniquement a l'appartement des Walsh. Il leur fallut attendre bien cinq minutes avant que l'ascensseur n'arrive. Une fois les portes ouvertes il s'engouffra dedans.

Tout en le suivant elle l'écoutait parler. Vue sur Central Park, son rêve depuis qu'ils avaient déménnagés de Chicago pour venir habiter ici. Mais celà illustrait aussi le pouvoir et l'argent qu'il (ou son père) pouvait avoir, ce n'était pas le simple sui dam qui pouvait se permettre de telles dépenses, le loyer devait être exhorbitant, même pour quelqu'un de riche comme elle.

"Tes conquêtes doivent adorer la vue je suppose".

C'était sortit tout seul, mais en même temps elle savait que ce qu'elle venait de dire n'était pas faux, toutes les nymphos de l'Upper, même ne pensant qu'au sexe gardait un petit reste de romantisme et avec une pareille vue l'affaire était pliée en moins de deux. Elle attendit donc aussi l'ascenseur, dans un silence de mort et s'y engouffra à sa suite une fois les portes ouvertes, se collant contre la paroi du fond, tenant son sac entre ses mains, le regard fiché vers le plafond pour éviter de pleurer à nouveau.

il appuya sur le bouton de fermeture des portes et se tourna pour s'appuyer sur le côté sur son dos. Il appuya alors sur le bouton pour se rendre chez lui, et regarda vers Autumn. Ses conquêtes? Chez lui? Il ria légérement lorsqu'elle lui fit sa reflexion. Il tourna la tête vers elle, souriant toujours, le rire le faisait garder ce rictus.

Je ne viens jamais ici avec mes conquêtes, en général on est chez elle, ça va paraitre macho si ça se trouve, mais je n'aime pas inviter des gens chez moi en régle général, surtout si c'est pour une nuit, pas envie d'être harcelé.

Il leva la tête pour regarder le décompte des numéros, même si cet ascensseur menait uniquement chez lui, il affichait les numéro des étages, ils n'en étaient qu'au dixième, soit encore deux fois ça a monter, ça devrait prendre un moment encore.

Et toi? Pourquoi avoir choisit Greenwich? Enfin pourquoi ton père a choisit ce lieu?

"Je vois... Si elles ne connaissent pas ton adresse pas moyen de te harceler, tu serais presque à plaindre."

Elle laissa apparaître un fin sourire, mais bon, plus pour faire façade que parce qu'elle pensait réellement qu'il était à plaindre.
Pourquoi Greenwich? Bonne question, c'était un quartier de bourg' enfin de gens qui pouvait payer des loyers importants en tout cas, près du centre ville de New York, doté de pas mal d'endroits de sorties et de boutiques.

"La tranquilité sûrement, et mon père à toujours voulu avoir une maison, pas un grand appartement, alors Greenwich était plus approprié je présume. J'en sais rien en fait, et de toute façon, l'an prochain je pars à Boston, alors Greenwich ou ici, peu importe."

Et oui, elle avait déjà reçu une lettre confirmant que si elle obtenait son diplôme Harvard l'accueillerait à bras ouvert, c'était donc prévu pour elle de quitter New York dans les prochains temps pour intégrer sa fac. Ca aussi l'énervait, car elle savait bien qu'en partant, tout changerait, mais peut-être ferait-elle là bas plus facilement fit du passé et cesserait enfin de penser à lui.

Boston? alors tu as obtenu Harvard! Pas mal, bonne université!

En ce qui le conernait, c'était Princeton qui lui avait ouvert ses portes, ce qui lui convenait tout a fait, il avait toujours rêvé aller là-bas. Enfin l'ascensseur s'arrêta au bon étage. Il sortit et marcha le long du couloir, sortant ses clés de sa poche.

C'est gentil de dire ça, mais je sais que c'est faux. Je ne suis pas a plaindre, je suis juste prudent.

Il ouvrit la porte et entra dans l'appartement, se dirigeant directement vers sa chambre. Il entra dans celle-ci et retira sa veste la déposant sur son lit. son fameux mur était recouvert pour un rideaux rouge, comme il le faisait a chaque fois qu'il n'avait pas de nouvelle photo a mettre ou a déplacer. Cela lui permettait de ne pas toujours l'avoir sous les yeux, et cela évitait aussi les questions de la part de ses parents.

"J'ai pas vraiment eut le choix, mon père a dit tu feras droit ma fille, et comme toujours je ne peux que lui dire Amen."

Elle aurait préféré faire socio, ou même médecine mais son père avait vu en sa progéniture le plus sûr moyen de s'assurer un appui en cas de procès à venir, même son avenir professionnel ne lui appartennait pas. Elle se décolla du mur du fond quand l'ascenseur arriva à destination et le suivit dans son appartement. Grand comme elle se l'imaginait, bien décoré et un beau pendant pour dire "on est riche et on le montre". Elle le suivit jusqu'à sa chambre, et alla sans détour à la fenêtre, regardant la vue, croisant les bras, ayant posé son sac sur une table au passage. C'était effectivement magnifique, de voir la ville éclairée d'en haut, son activité, d'imaginer ce que d'autres pouvait fiare tandis que vous les observiez de ce pied d'estal en béton et en verre. Savoir ce que contenait sa chambre ne l'intéressait pas, et c"était aussi une question de respect, elle passa une main sur sa nuque, légrement douloureuse, ne disant toujours rien, et qu'avait-elle à dire, chacun menait sa vie comme il l'entendait ici, et qui serait-elle pour lui dire quoi faire? Sentiments ou pas, elle n'en avait aucun droit.

Oliver se rendit près d'elle, et regarda la vue lui aussi, c'était sans doute un de ses endroit préférés, mais il devait avouer qu'elle ne devait pas voir la plus belle des bue, son balcon en cachait une bonne partie. Il fit coulisser sa fenêtre et se rendit sur son balcon, lui tendant la main pour qu'elle le suive. Là la vue était vraiment magnifique, on pouvait tout voir de là. Centra PArc, les rues illuminées de la ville et même au loin les lumières du Trix.

Mon petit endroit de paradis sur Terre. Je pense que peu de villes ont un aussi beau panorama que celle-ci a part peut-être Paris, voire même venise.

Il s'assit sur un des transats qui se trouvaient dessus et la regarda, combien de temps par jour pouvait-il passer sur cet endroit, il n'en savait rien. Il leva les yeux vers elle et lui sourit.

Tu ne veux pas faire droit? tu voudrais faire quoi alors? Moi je pense faire éco, succssion a prendre forcément.

Elle le laissa passer, puis prenant sa main se rendit à son tour sur le balcon, regardant la vue un moment avant même de pouvoir parler.

"Paris est belle aussi, la vue sur les Champs et la Tour Eiffel très romantique je trouve".

Elle resta accoudée au balcon, ne quittant pas des yeux la ville, elle voulait marqué ce panorama dans son esprit, elle ne reviendrait sans doute jamais là-haut alors autant ne pas oublier.

"J'aurais bien voulu faire socio,pour écrire plus tard dans un journal ou même même médecine, mais mon père veut que je devienne avocate alors bon..."

Bon, tant pis, après tout GG avait des oreilles et des yeux partout, mais elle en avait assez...

"Il voit en moi un investissement pour ses affaires, en cas où on apprendrait ce qu'il fait réellement"

Il fallait qu'elle en parle à quelqu'un, même Rain ne savait rien de tout ça, mais si elle ne parlait pas, elle exploserait bientôt. Lui ou un autre qu'est-ce que ça changerait si on l'apprenait? Au moins elle pourrait toujours dire avoir parlé parce qu'elle l'aimait et qu'elle lui faisait confiance, bref un plaidoyé déjà rôdé, avant même de mettre les pieds à Harvard.

Oli la regarda ne comprenant pas vraiment ce qu'elle voulait dire par là. Il se redressa dans son transat et commença son propre interrogatoire, elle ne répondrait peut-être pas mais il faudrait bien qu'il comprenne, puisqu'apparement elle voulait lui parler.

Ses affaires? Quelles affaires? Il fait quoi de si spécial ton père pour qu'il te vole ta vie? Non parce que c'est quand même tout ce qu'il fait, il te vole ta vie et rien d'autre. Si tu ne peux même pas faire ce que tu veux, c'est pas une vie libre, c'est un simulacre!

Ses mots pouvaient sembler un peu dur, mais s'il les disait ce n'était pas pour l'ennuyer mais uniquement pour la faire réagir, la faire parler. Il espérait qu'elle ne le prendrait pas mal et qu'elle accepterait de lui parler, ce qui apparement commençait a se faire.

» Comme toutes les histoires croustillantes... [PV : Sharon]