Justin Tracedi
Nombre de messages : 19 Date d'inscription : 23/09/2007
Votre Côté Gossip Combien aimez-Vous les articles de la Gossip?: (90/100) Qui est Gossip Girl, selon vous?: Une petite maligne qu'il me tarde de connaître! Qui est votre beguin secret?: L'amour? DIsons simplement que ça ne fait pas encore partie de mes priorités à l'heure actuelle...
| Sujet: Imperator et ImperaTrix? [PV Angela) Jeu 27 Sep - 17:50 | |
| Nouvel arrivage de petites pilules et de neige...les unes fournies par un groupe de ravers aux tendances psychédéliques et aux connaissances scientifiques assez larges pour inventer de nouvelles substances, l'autre venant directement de Colombie, assez pure pour être liquidée auprès de la jeunesse dorée toujours très regardante sur la qualité. Justin prépare tranquillement dans sa chambre ce dont il aurait besoin ce soir. Nous sommes samedi, et il ne fait aucun doute sur l'affluence dans les boîtes. Les jeunes gens beaux et riches seront de sortie, prêts à pavaner dans leurs plus beaux atours, les poches pleines de billets verts, et prêts à passer une soirée de débauche dont les parents ignorent tout. Les parents...ceux de Ju' sont une fois de plus en voyage. Son père est à l'inauguration d'une de ses nouvelles boîtes dans un autre état. Quand à sa mère, elle avait accompagné ses mannequins à un défilé en Italie. Justin se fichait royalement de ce qu'ils pouvaient faire. Ils le laissaient libre, s'imaginant que leur fils avait assez de sens pratique et de responsabilités pour s'en sortitr seul. Si seulement, ils savaient...
22H00...Justin essuie du dos de la main, le mince filet de sang qui coule de sa narine gauche. Il renifle bruyamment et range le billet roulé en paille et la carte de crédit qui lui ont servi à se faire deux lignes. Il rejette en arrière ses cheveux noirs, enfonce dans les poches de sa veste ses "festivités chimiques" avant de l'enfiler. Il a opté ce soir pour un jean un peu large de couleur noir estampillé du sigle d'un jeune créateur dont le nom commence à être murmuré dans les milieux les plus avant-gardistes en matière de mode, une chemise blanche, cintrée sous une veste hors de prix et appartenant à la dernière collection Gucci. Les pupilles légèrement dilatées, il s'engouffre dans sa Porsche et roule, à vive allure, vers le Trix.
Pas la peine d'user de l'entrée de la plèbe...Justin a ses passes partout. Il double la file d'attente noire d'une foule dont le brouhaha joyeux l'agace quelque peu. Quelques personnes se mettent à maugréer en le voyant les dépasser allègrement de son pas élastique. Le videur s'écarte presque respectueusement pour le laisser entrer et Justin se dirige, avec cette assurance qu'ont les habitués, au carré VIP. Il y a là déjà quelques silhouettes plus ou moins familières qui s'avancent vers lui les yeux brillants et le regard un peu fou. Justin fait sa première transaction. De la neige...décidemement, elle a le vent en poupe ces derniers temps. L'époque n'est plus à l'ecstasy. Il empoche sans un sourire, sans un mot l'argent tendue par une main couverte de bague. Saleté de toxicos. Ju' sait qu'il doit s'en méfier. Un de ces jours, l'un d'entre eux serait capable de lui enfoncer un stylo-plume Mont-Blanc entre les côtés pour obtenir sa dose. Il observe pendant quelques instants son client, qui s'empresse, sans aucune honte (ni dignité) de se faire trois lignes de cocaïne sur les tables basses noires du carré VIP qu'il sniffe avidement. Justin lève un instant les yeux au ciel et va se vautrer confortablement dans un des fauteuils. La soirée ne fait que commencer et déjà, il sent cette satanée lucidité l'envahir. Une lucidité aussi claire, nette et tranchante qu'un coup de scalpel. L'impression de marcher sur une Terre dont la seule personne consciente de ce qui l'entoure n'est que lui même. Il pousse un soupir et exige d'un ton sans réplique une bouteille de champagne. Ce soir, il n'est pas d'humeur partageuse...
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