Avec preuves : Serena is back! [LIBRE]

Seule dans un des wagons du train, la tendre Serena achevait son voyage de retour vers New York, l'air ailleurs, trop pensive. Elle posa son front contre la fenêtre pour observer les premiers grattes-ciel de New York d'un air maussade et démotivé. Il y a un an, Serena avait quitté New York sur un coup de tête sans prévenir personne, même pas sa meilleure amie Blair. Celle-ci l'avait appri par Mme van der Woodsen, au téléphone. «Serena ne t'a pas dit? Elle est partie dans un pensionnat.» Dieu seul sait l'air qu'avait pri Blair en entendant cette nouvelle, sa meilleure amie avait fuit sans même prendre la peine de prévenir. À l'époque, Blair était en couple avec Nate Archibald, son meilleur confident. Un très très bon confident, si vous voyez ce que je veux dire. Il y avait entre ces deux jeunes adultes une certaine magie, une attraction qui leur rappelait toujours qu'ils étaient attirés l'un envers l'autre. Mais c'était strictement interdit, Blair sortait avec Nate, Serena ne pouvait pas faire ça à sa meilleure amie. «Je t'aime B. Je t'aime aussi S», les jeunes femmes se répétaient sans cesse ces quelques mots lorsqu'elles étaient gamines, quand à l'époque leur amitié n'était qu'une fleur qui s'épanouissait à vue d'oeil.

Le train arriva à destination : New York, Upper. Quartier riche que Serena habitait depuis qu'elle était bambine, et lorsqu'elle quitta son wagon, elle ressentit la mélancolie s'emparer d'elle. À présent, tout ne serait plus pareil comme avant. Serena avait fait une grosse bêtise juste avant son départ, un an auparavant. C'était avec Nate qu'elle avait perdu sa virginité, ils s'étaient donnés à l'autre sans penser aux conséquences. Trop bouleversée par ce qu'elle avait fait, mais surtout, trop coupable, elle s'était enfuit loin de New York, loin de son monde où tout le monde l'idôlatrait. Oui, elle avait été lâche. Blair l'avait probablement apprit au cours de l'année qui s'était écoulée, mais les souvenirs de Serena ne s'étaient pas estompés, pas plus que sa culpabilité. À cette heure, elle ne pouvait pas dire si elle aimait Nate d'amour, mais elle était certaine qu'il y avait plus que de l'amitié qui les unissait. Un grand rêve, peut-être.

Serena passa enfin les portes de la gare, là où tout le monde pouvait la voir. Pourquoi elle était revenue? Elle ne savait pas, elle cherchait encore la réponse. Les gens réagissaient tous en la voyant, tout le monde savait qui était Serena van der Woodsen. Serena était celle que les filles voulaient être et celle que les hommes voulaient. Sublime avec sa douce chevelure d'or, son regard mélancolique et un bagage à la main, elle rejoignit un chauffeur qui l'attendait et qui saisit ses valises pour les porter jusqu'à la voiture. Et puis là, tous les blackberry, cellulaires et agendas électroniques se mirent à vibrer, sonner, chanter. Un même message apparaîssait sur les écrans : Serena est de retour! La belle était déjà repérée, mais elle n'y faisait guère attention, elle était habituée à provoquer ce genre de réaction auprès des gens. Elle n'était pas qu'une jeune femme débarquant d'un train, elle était Serena van der Woodsen, LA Serena.

Alors qu'elle se rendait à la limousine, elle bouscula par innattention un passant. Serena, qui tenait un blackberry entre ses mains, l'échappa par terre en même temps qu'un porte-feuille et un portable furent projeter sur le sol. La douce se pencha immédiatement pour réparer son erreur, tout en s'excusant.

« Je suis vraiment désolée, j'avais la tête ailleurs... »

*hum rouge ou bleu*

Trop dur la vie d’une fille qui habite dans les beaux quartiers de New York, le matin la seule question existentielle qu’elle doit se poser, c’est de savoir qu’elle chaussure ira avec le dernier sac qu’elle vient de s’acheter, et là en l’occurrence, la belle Rain Guevara hésitait entre son Chanel bleu qu’elle avait acheté place Vendôme à Paris ou son Prada rouge qu’elle s’était procuré en Italie. Portant déjà des escarpins Chanel noir, elle opta pour la première solution.
La jolie Rain descendit au rez de chaussé de son appartement de l’Upper East Side, elle y habitait avec ses parents, enfin vivre avec c’était vite dit, puisqu’elle ne les voyait quasiment jamais, ils avaient des carrières professionnelles trop importante pour se permettre une vie de famille. En fait Rain ne leur en voulait absolument pas car grâce à eux elle menait une existence de rêve. Elle allait dans la meilleure école de la ville, elle portait des fringues de grands couturiers, elle était invitée aux plus grandes fêtes, et elle était populaire…
Quand elle mit le pied dehors, elle fût surprise de voir qu’il faisait toujours aussi bon, pourtant les cours allaient reprendre, et qui dit reprise de l’école, dit commencement de l’automne.
Elle s’arrêta au Starbuck du coin et commanda un grand café noir à emporter, ensuite elle héla un taxi, monta à l’arrière de celui-ci et dit au chauffeur

La gare centrale, svp

Durant tout le long du trajet, Rain regarda les gens dans la rue, elle aimait New York pour ça, car on trouvait tous les styles, toutes les excentricités étaient autorisées, et pour avoir parcouru le monde, Rain savait bien que ce n’était pas partout pareil. Rain sentit son blackberry vibrer dans son sac, elle le sortit et qu’elle ne fût pas sa surprise quand elle vit s’afficher la tête de Serena Van Der Woodsen, avec le message suivant « Serena est de retour ».

Je le crois pas la revoilà…

Rain connaissait forcément Serena, qui ne la connaissait pas ??? Mais contrairement aux autres filles, Rain ne l’idolâtrait pas, ou ne copiait pas son style, elle l’appréciait juste, parce que c’était une fille délirante, et qu’elle savait qu’avec elle tout était permis. Elle relut le message pour être sur de ne pas s’être trompée, et effectivement, elle était de retour, et elle savait aussi que toute la ville était à présent au courant, et que les ragots étaient déjà en train d’alimenter les conversations. « Pourquoi est elle revenue ? » « A ce qui parait elle se serait faite expulser, parce qu’elle a couché avec tout une chambre… » « On raconte qu’elle a une maladie incurable et qu’elle vient finir ses jours à New York »… Ca, on allait en entendre parler de son retour.
Rain descendit de son taxi et paya le double de la course au chauffeur, puis elle se dirigea tranquillement vers la gare centrale quant elle heurta quelqu’un, elle entendit la personne s’excuser, et en profita pour ramasser son portable et son porte feuille qui avait volé sur le sol, puis elle se releva et dit en voyant le visage qui se présentait à elle

Ba ça alors, Serena Van Der Woodsen…

Puis elle éclata de rire, se rendant compte de la stupidité de sa remarque

Désolée, je savais que tu étais de retour dit elle en montrant son Blackberry à la belle blonde, mais de là, à ce que je te rencontre aussi rapidement....en tout cas, ça fait plaisir, les fêtes vont être de nouveau délirante avec toi ajouta t-elle en souriant

Et elle était sincère, même si Serena est elle n’étaient pas les meilleures amies du monde, elles s’entendaient bien, et avaient passé d'excellents moments ensemble et Rain savait très bien que le retour de la miss Van Der Woodsen n’allait pas être perçue de la même manière pour tout le monde, notamment pour une certaine Blair....