Ebauche...[PV. Kelly Ann]

Vendredi 21 septembre, 17h30

J’en peux plus ! Leurs voix, leurs têtes, oh mon Dieu pourquoi as-tu créé des êtres aussi débiles ?! J’ai l’impression d’être un extraterrestre parmi tout ces gosses de riches aussi stupide les uns que les autres, entre le cri de Barbie parce qu’elle s’est cassé un ongle, les rires de Ken devant son nouveau cabriolet rouge flambant neuf et pour finir, Bob Marley qui se roule un joins dans les couloirs pendant que son pote vérifie qu’il n’y ait pas de professeurs à l’horizon ! Ils sont si…Je ne trouve pas de mot assez fort pour les décrire et plus je les côtoie, moins je les supporte. Comment peut on être aussi égoïste et imbus de sa personne à ce point ? Enfin bref, je dois absolument me calmer avant de péter un plomb en plein milieu de l’école, j’en sors d’ailleurs parce qu’ils m’étouffent tous autant qu’ils ont. Je respire l’air frais en fermant les yeux, je fouille dans la poche arrière de mon pantalon beige, je porte toujours l’uniforme du bahut vu que je viens d’en sortir, j’en sors mon paquet de cigarette. J’en prends une et l’allume en rangeant le tout dans cette même poche, j’enfonce les écouteurs de mon I-pod dans mes oreilles, je tire lentement sur ma cigarette en réglant la musique et le son, puis je recrache la fumée en rajustant mon sac sur l’épaule. Je commence à marcher, passant ma main dans mes cheveux indisciplinés, je ne fais pas attention aux regards posés sur moi, mon regard noir fixant un point imaginaire droit devant moi, marchant avec décontraction et classe, une démarche que je m’étais approprié au fil du temps.

Après environ une demi heure de marche et trois cigarettes plus tard, j’arrive enfin tout souriant devant l’endroit que je préfère à New York : Le MET ! Je m’y sens en sécurité, j’aime regarder les peintures, dessiner enfin faire des choses qui me plaise. Je sors mon calepin de dessin, un crayon et une gomme puis j’entre dans le musée, me dirigeant au hasard des allées sans vraiment faire attention, à force j’ai l’habitude d’empreinter ces chemins. Je m’assois finalement devant une de mes peintures préférés, je me pose sur le banc mis juste en face, j’enlève ma veste bleu que je pose à côté de moi, je dé-serre ma cravate, sort ma chemise blanche de mon pantalon cintré beige, puis je m’assois en tailleur, le calepin sur mes genoux, la musique dans les oreilles. Je commence à dessiner une silhouette mais pour le moment ce n’est qu’une ébauche rien de bien intéressant ce n’est qu’au fur et à mesure que ça prendra forme…

Qui a dit que la douce Kelly-Ann Stratford aimait les cours ?! D'accord, il faut bien avouer que la jeune demoiselle de 17 ans et de très bonne éducation avait un certain penchant pour tout ce qui tenait a... bah a l'éducation justement. La jolie et douce brunette n'aimait pas vraiment sécher les cours. Non pas qu'elle aimait apprendre ou rester pendant des heures a écouter et a noter des cours qu'elle trouvait barbant et ennuyeux mais, elle savait que les cour était l'un des seuls moyens qu'elle avait pour devenir quelqu'un de puissant. L'école est le noyau de l'intelligence. Y aller et suivre assiduement chacun de ses cours était un moyen pour elle de s'assurer un avenir correct... Et ceux qui pensent d'ores et deja a la mettre dans la case intello, je vous arrète tout de suite, la jeune Stratford n'a rien d'une intellectuelle qui passe sa vie dans ses bouquins, elle va en cours car c'est son devoir un point c'est tout !! Mais comme chacun d'entre nous, arrive un moment pour elle aussi ou une semaine de cours cela devient vite lassant... Elle suivait un cours d'art contemporain quand une sonnerie annonca enfin la fin du cours. Que dis je ? ... Le début du week end !! Et oui, nous étions enfin vendredi !! Quel bonheur... Ce soir, une petite fète s'imposerait!! Mais en attendant, elle devait se rendre au musée... Ah oui, j'ai du oublier de vous préciser que ce cher professeur d'art contemporain leur a donné un devoir... La description d'une oeuvre d'art... Vaste sujet n'est ce pas ?! En tout les cas, miss Stratford était bien décidé a faire ce foutu sujet au plus vite histoire d'avoir un maximum de temps libre pour elle ce week end !!

La jeune demoiselle se rendit donc en taxi jusqu'au musée ( bah oui, vous n'avez tout de mème pas cru qu'elle allait prendre le bus o_O ) ... Au bout d'a peine quelques minutes, la voila entrant dans le dit musée, elle adresse quelques sourires aimables a quelques connaissances de sa mère puis se balade entre les murs et les diverses galleries du batiments, cherchant du regard une oeuvre qui pourrait ètre interressante pour son devoir...Mais, aucune n'attire son regard plus qu'une autre, miss Stratford n'ayant pas hérité du gène d'artiste que sa mère avait... Dommage !!

[ Réponse pourrie désolée ><" ]

Ca faisait environ dix minute voir un quart d’heure que je dessinais, la musique hurlait toujours dans mes oreilles, ma tête bougeant au rythme de la musique, mes yeux fixant ma feuille avec concentration pendant que ma main droite, tenant le crayon, s’activait avec rapidité, traçant les traits avec délicatesse. Peu à peu on pouvait voir apparaître un visage de femme, je commençais tout juste à attaquer la chevelure de cette demoiselle, quand une personne passa devant moi. Je fronce les sourcils en relève la tête, j’aperçois une fille plutôt petit, brune, qui porte le même uniforme que moi ! C'est-à-dire jupe, chemisier, cravate et veste. Je soupire en espérant qu’elle ne resterait pas longtemps ici ! Mais c’est peine perdu puisqu’en l’espace d’environ vingt minutes, elle a du passer devant moi au moins 5 fois, et encore là je suis gentil. Elle commençait sérieusement à me taper sur le système, je soupire lentement en tentant en vain de me concentrer sur mon dessin. J’avais finis de faire les cheveux et l’arrière plan, une jeune femme seule au milieu des buildings, je n’avais plus qu’à terminer le visage en appliquant un trait de crayon plus fort, pour appuyer sur certains détails et en effacer d’autres. Mais avec cette fille qui faisait du bruit avec ses talons en plus de passer et repasser devant moi, je sens que je n’y arriverais jamais, pourtant je lutte en essayant de faire abstraction du monde extérieur pour me plonger et me concentrer sur ce que je fais. J’essayais tant bien que mal de dessiner une larme au coin des yeux de la jeune fille, ça faisait déjà trois fois que je la gommais…

S’en ai trop là ! Stop ! Je relève la tête, je pose calmement mon crayon sur mon calepin, mon calepin sur mes jambes croisées à l’indienne, j’enlève mes écouteurs en coupant mon I-Pod, puis je lance un regard mécontent à la jeune fille. Je pose mes mains à plat derrière moi sur le banc qui n’a pas de dossier mais qui est assez large pour accueillir deux rangées de personne sur celui-ci. Je demande alors d’une voix lasse, un brin sarcastique pour montrer qu’elle me saoule vraiment et qu’en plus de ça elle me fatigue, mais que je garde tout de même ma bonne humeur en me foutant ouvertement mais légèrement de sa gueule :

Tu comptes creuser une tranchée entre moi et ce tableau ?!

J’arque alors un sourcil pour appuyer mes paroles, tout en disant ça j’avais décollé ma main du banc et j’avais montrer le sol en faisant un mouvement de gauche à droite et de droite à gauche, décrivant ainsi les passages répétés de la jeune femme. Toutefois, j’avais veillé à parler doucement car c’est un lieu public fréquenté et c’est comme les bibliothèque, il faut que se soit calme, il y a d’ailleurs des panneaux indiquant que l’on doit faire attention au volume de notre voix ! Je finis alors par réplique avant qu’elle n’est eut le temps de comprendre, bah oui la pauvre le temps que ça monte au cerveau et que toutes ses cellules grises, enfin ses deux seules, se connectent j’en ai pour trois quart d’heure !

Parce qu’à for ce passer, de repasser et de re-repasser devant moi c’est ce que tu vas arriver à faire ! Se serait dommage d’abîmer tes chaussures hors de prix et d’user ce magnifique sol en chêne, tu ne crois pas ?!

Celle ci ? Non celle la ? Ou peut ètre a l'autre bout de la pièce ? Celle sur le mur opposé ? Nan ... De l'autre coté ! Ou ptètre bien la première en fin de compte !? Kelly Ann se trouvait au beau milieu d'une gallerie de peinture, elle ne savait pas vraiment laquelle choisir pour son devoir. Nan mais franchement, y'a des gens qui trouvent vraiment cela extasiant de regarder de telles horreurs ? Bon d'accord, elles ne sont pas moches, il faut pas mal de talent pour peindre ainsi mais comment pouvait on passer ses journées au milieu de toutes ces peintures ? Comment peut on en faire son métier ?! Petite dédicasse a cette chère madame Stratford...Cette critique d'art de grande renommée qui préfère ses oeuvres d'art a sa propre fille... Et oui, deja que Kelly-Ann a du mal a ètre en concurrence avec d'autres filles, imaginez un peu ce que ca peut faire d'ètre en concurrence avec des peintures dans le coeur de votre propre mère!! Pas étonnant que la petite brunette ne supporte pas vraiment ces choses posées sur toile... Elle soupirait en pensant a sa mère et en faisant des allers retours a travers la pièce. Ses talons raisonnaient sur le sol en chène, étant le seul bruit de l'endroit. Et alors ?! Etait ce de sa faute si ses chaussures faisaient du bruit ?! De toute facon étant donné leur bruit, elles avaient le droit d'en faire du bruit!!

Et puis aucune de ces peintures ne méritaient qu'on s'attarde dessus, elles ne dégageaient rien...Kelly avait envie de les arracher de ce mur si parfait, si blanc et de les jetter sur le sol... Pourquoi avait elle choisi ce cours d'art contemporain ? Hein pourquoi ? Pour faire plaisir a sa chèèère maman... Qui bien sur n'en avait rien a faire que sa fille essai de se rapprocher d'elle par le biais de l'art!! La jeune demoiselle faisait les cent pas dans la pièces, soudain une voix masculine s'éleva dans le mi silence, l'arrachant a ses pensées... La jeune Stratford se retourna pour voire qui pouvait bien s'adresser a elle sur ce ton!! Non mais il ne manquait pas d'air celui la !! Lui parler a elle, de cette facon ! Non mais pour qui se prenait il ce pauvr'type !! La brunette le dévisagea et allait répliquer quand il reprit la parole en rajoutant une couche. Kelly adopta alors un air outré et croisa les bras tout en le fusillant du regard. Elle ne se géna pas pour lui dire ce qu'elle pensait. Et elle n'allait pas se géner non plus pour le dire haut et fort... Elle n'en avait rien a faire de tout ces panneaux qui indiquaient qu'ils devaient garder le silence. Elle, elle faisait ce qu'elle voulait et parler comme elle voulait. Et puis, il venait de lui manquer de respect la...

- Ecoutes mon petit gars, si j'ai envie de passer et de repasser devant toi, j'ai le droit de le faire!! Non... sérieusement, c'est écrit quelque part que je n'ai pas le droit de marcher a travers la gallerie ?! Ou peut ètre que je trouble ton petit univers de silence... Pauvre petit Choupinou va !!

Elle renvoya une de ses longues mèches brunes valser derrière son épaule d'un air hautain puis repris d'une voix claire et assurée...

- Quant a mes chaussures, pour sur vu ta dégaine, elles sont trop chers pour toi mais ne t'en fais pas pour elles... Au pire, j'en achéterais une nouvelle paire demain !!

Elle leva ensuite les yeux au ciel l'air de dire qu'il était vraiment insignifiant, monsieur jouait les petits mecs outré que quelqu'un vienne le troubler mais... Pouark, il n'avait mème pas sa place dans ce lieu...

[Non je n'étais pas énervé en écrivant ce post J'espère que tu l'aimeras bien quand même^^]

Lorsqu’elle me fit face, j’eux un léger mouvement de recul en la reconnaissant…Oh non…Tout mais pas « elle » ! J’étais tombé sur le gros lot, c’était bien ma chance tiens, son air outré ses mimiques de princesse, le fait qu’elle hausse la voix parce qu’elle n’est pas capable d’avoir de la répartie en restant calme et d’ailleurs même en s’énervant elle n’en a franchement pas ! Je ne supporterais pas le son de sa voix, c’est sûr et certains, je remets alors les écouteurs de mon I-pod à peine eut elle ouvert la bouche. Quand tout à coup, j’eus une idée, je me tourne vers elle, glissant sur le banc, restant assis en taille indienne, reprenant mon carnet entre mes mains ainsi que mon crayon. Je gomme alors tout le visage de la fameuse jeune fille que j’ai mis du temps à dessiner, puis tout en la regardant, jetant des coups d’œil aussi à ma feuille pendant que ma main s’activer sur la feuille. Je voyais ses lèvres bouger mais je n’avais aucune idée de ce qu’elle pouvait bien dire ! Et il valait mieux, le silence lui allait mieux que la parole, de toute façon la seule réplique qui lui viendrait à l’esprit serait sur ma pauvreté ou un truc du genre. Elle est tellement…Prévisible. Oui c’est le mot, ils sont bels et biens tous autant qu’ils sont, prévisibles. Mais j’en ai vraiment rien à fiche de ce qu’elle peut penser, si elle arrive à penser avec un cerveau aussi peu développé que le sien et surtout avec ses à priori de petite bourge coincé, plus vierge depuis le collège et drogué, voir très alcoolisé ! Elle aurait sans doute du écouter ce que les professeurs nous disait à l’école, la drogue n’est pas bonne sur la santé et en plus de ça, elle attaque le cerveau. Kelly-Ann machin chose en était la preuve vivante !

Elle parlait encore et toujours, alors que sur la feuille, à l’endroit du visage de la jeune fille, peu à peu se dessinait le visage de Kelly, les traits fins pour commencer, les détails venant petit à petit et j’imaginais très bien une larme couler au coin de ses yeux puisque je l’avais déjà vu pleurer. Pensez vous c’est une très bonne actrice et pleurer pour avoir ce qu’elle veut, elle sait le faire mieux que personne je crois ! Je rajouter aussi tout autour, sur la façade des magasins, les plus grandes et prestigieuse marque, le ciel gris avec des nuages, aucun rayon de soleil, ses vêtements sont eux aussi de marque. Représentant parfaitement le monde de consommation dans lequel on vit et surtout représentant bien Kelly. Après quelques secondes je finis de dessiner en même temps qu’elle finit de parler, appliquant la touche final à mon dessin, la larme. C’est un de mes plus beaux dessins, non pas parce qu’elle est dessus hein, mais parce que pour une des premières fois où je dessine, ça a un sens et je sors mon stylo à plume à encre noir, puis doucement et dans une écriture manuscrite et parfaite j’écris au dessus de la jeune femme : « Riche mais au fond tellement seule… » Je signe en bas à droite Nick Hannigan, puis je range mon stylo à plume et mon crayon dans ma poche, gardant mon calepin à la main et enlevant mes écouteurs tout en me levant de sur le banc, regardant à nouveau Kelly pour demander avec affront et arrogance…

Oh pardon, c'est à moi que tu parlais ?!

Gardant une voix calme, ironique, de celle qui énerve bien, oui j’adore faire ça ! Je m’approche d’elle, déchire délicatement la feuille du calepin, en ayant fait attention auparavant pour que l’encre soit sèche, puis je prends la main de Kelly, mettant la feuille entre ses doigts pour les refermer ensuite dessus. Je garde le calepin dans une main, lâchant la main de celle-ci pour la fourrer dans ma poche, mon attitude désinvolte, rebelle et sexy, j’affiche avec un sourire en coin pour l’énerver un peu plus et je demande sur le même ton que précédemment :

Tu connais l’adage « Soit belle et tais toi » ? Tu devrais l’appliquer beaucoup plus souvent à mon humble avis.

Je la défis du regard et avant qu’elle ne puisse répliquer quelque chose ou même poser un regard sur le dessin que je viens de lui donner, je m’écarte d’elle et m’éloigne en silence. Oh ! Elle me suivra peut être pour répliquer que mon dessin est nul, que ce n’est pas vrai, qu’il ressemble à rien ou un truc du genre. Ou alors peut être pour me dire que j’avais tord pour la phrase sur mon dessin, ou juste parce qu’elle n’a pas aimé ce que je viens de lui dire étant donné sa classe sociale et la mienne. Enfin, un truc bien prévisible made in Kelly hein ! Faut pas trop lui en demander non plus, pauvre petite.

La pauvre Kelly-Ann ne s'était mème pas rendu compte qu'elle parlait dans le vide, ce petit avorton ne l'écoutait mème pas...Quel manque de respect !! Mais pour qui se prenait il ce vaurien? Ne savait il donc pas qui elle était ?! Elle parlait et parlait encore, usant sa douce voix cristalline pour lui et lui, il gribouillait sur une vulgaire feuille de papier. Mais pire que tout, elle fini par se rendre compte qu'il avait des écouteurs et donc, ne pouvait pas l'entendre. Quand il ota lesdits écouteurs, la jeune Stratford n'en fut que plus outrée, elle ouvrit quelque peu la bouche mais, aucun son n'en sortit... Non mais la, c'était vraiment le pompom ><". C'est la qu'il se leva et lui demanda avec affront si c'était a lui qu'elle parlait. C'était bien la première fois que quelqu'un lui tenait tète de la sorte. La pauvre miss Stratford en était désemparée! Elle ne savait mème plus quoi dire mais, elle allait trouver, elle aimait trop avoir le dernier mot pour laisser ce moins que rien lui clouer le bec !!
C'est alors qu'il déchira son gribouillage et attrappa la douce main de Kelly dans la sienne pour y déposer le morceau de papier. La jeune femme fronca légéremment les sourcils, se demandant a quoi il jouait. Pourquoi est ce qu'il lui refilait un bout de papier tout griffoner ? C'était officiel il avait vraiment un grain. Elle le regardait droit dans les yeux, sans un bruit, il lui souria en coin comme s'il se moquait d'elle puis, il reprit la parole avant qu'elle n'eu le temps de dire quoi que ce soit ou de regarder le fameux morceaux de papier qu'elle tenait a présent fermement. Sois belle et tais toi ?? Euh... Non mais quel... Non mais... La pauvre petite Kelly en perdait ses mots tant elle était sidérée par ce manque évident de respect envers quelqu'un de son rang social... Monsieur fit alors volte fac comme ci de rien n'était et partit vers la sortie... Et il croyait qu'elle allait le laisser filer comme cela, sans mème chercher a lui rabattre son caquet de sale pauvre insignifiant !? Il révait les yeux ouverts lui ...

Kelly allait le poursuivre afin de répliquer mais, elle se rappela au mème moment du dessin qu'elle tenait dans la main car oui, après avoir jetté un oeil sur la feuille de papier, la demoiselle se rendit compte qu'il s'agissait d'un dessin. Et, elle du bien l'avouer ce dessin dégageait quelque chose contrairement a la plupart des oeuvres qui se trouvaient dans cette pièce. En tout cas, des qu'elle eut posés ses yeux sur ce croquis au crayon, elle eut l'impression de recevoir comme un coup a l'estomac, comme si elle réalisait quelque chose. Sur ce dessin, elle avait l'impression de se voir a travers les yeux de quelqu'un d'autre. A vrai dire c'était cela qu'il s'agissait. Oui, c'était bien son visage sur ce dessin, son style vestimentaire et les grands magasins qu'elle fréquentait... Puis, le regard de la jeune Stratford fit d'avantage attention aux petits détails comme cette larme au coin de son oeil, pourquoi une larme ?! Et puis pourquoi n'y avait il que des nuages dans ce ciel ? Pourquoi ne pas y avoir dessiné des rayons de soleil ?! Elle n'était pas malhereuse et c'était le soleil qui définissait d'avantage sa vie... Elle lu enfin la petite annotation inscrite au stylo, d'une écriture assez élégante et soignée, une annotation qui expliquait la larme et d'autres détails du dessin... La demoiselle releva la tète vers l'auteur du dessin, Nick. Elle se rendit compte qu'elle ne connaissait mème pas son nom alors que lui semblait a peu près savoir qui elle était... Elle le regarda s'éloigner, restant silencieuse et pensive. Riche oui, elle l'était mais, elle n'était certainement pas seule !! Elle avait Wade, l'homme de sa vie... Et Michael, et Oliver... Et ce cher Carlichou xD... Non, elle n'était pas seule, jamais elle n'avait été seule et avec sa classe et sa réputation, elle ne serait jamais seule !!

La demoiselle réagissa au moment ou Nick allait franchir la porte, lui courrant presqu'après... Oui, oui, elle était bel et bien en train de courrir après un pauvre, comme quoi... Rien n'est impossible. Elle le rattrappa par le bras puis, lui adressa la parole d'un ton froid et détachée...

- Ecoutes... Nick! Je ne sais pas pour qui tu me prends mais, je vois que tu crois me connaitre !! Alors, saches que tu te trompes sur moi, je suis tout a fait heureuse dans ma vie et je suis bien entourée !!

Elle arqua un sourcil avec un air sur et obstiné, le défiant de la contredire puis, elle continua sur sa lancée sans mème lui laisser le temps de répliquer quoi que ce soit...

- Ensuite, saches que je me tais si je veux !! Ce n'est pas a un pauvre type dans ton genre de me dire si je dois me taire ou non !! Alors...

Elle le ragarda d'un air dédaigneux, cherchant ses mots durant une fraction de secondes puis, d'une voix emplie de haine, elle lui dit

- Vas faire tes gribouillages ailleurs!!

Gribouillages ?! Huumm... N'empèche qu'elle le trouvait plutot réussi le gribouillage en question...

J’avais une envie de rire ! Vous savez, la sensation qu’un fou rire va bientôt sortir mais que vous devez absolument vous retenir ? Bon, ben c’est ce qui était en train de m’arriver rien qu’en regardant l’air outré de la jeune demoiselle, qui aurais cru qu’une bourge puisse me donner envie de rire ?! Enfin, en même temps vu la tête qu’elle se paie, elle doit me haïr du plus profond d’elle-même surtout qu’elle n’a rien à répliquer, elle ne sait plus quoi dire, ça doit être la première fois qu’on ose élever la voix sur elle ou encore qu’on ose lui parler sur un ton aussi désinvolte voir même carrément arrogant. Faut dire que je ne me laisse jamais marcher sur les pieds mais il est vrai qu’agacer voir même énerver les gens de son rang m’amuse énormément, surtout après la journée que je viens de passer en compagnie de ses compagnons de baise^^. Tout ça pour dire que je n’ai qu’une envie c’est de partir de devant elle avant d’exploser littéralement de rire, je lui donne donc mon dessin et après lui avoir envoyé deux remarques cinglantes à la figure suivit d’un sourire « foutage de gueule », ma spécialité ! Je glisse ma min droite dans la poche avant de mon pantalon beige de mon uniforme, tenant de ma main gauche mon calepin et je me dirige d’un pas tranquille vers la sortie un grand sourire aux lèvres. Je salut au passage le vigile que je connais bien à force de venir ici, en plus de connaître tout le musée, je connais également tout le personnel et on se respect mutuellement. Par contre, pour une personne comme Kelly je n’ai aucun respect, et c’est normal puisque le respect doit venir des deux côtés, d’ailleurs je me demande si elle connaît la définition du verbe « respecter » ! Je secoue légèrement la tête en soupirant d’un ton lasse, je vois les portes de sorties du MET, dehors la nuit commence déjà à tomber, je sens que je vais rentrer à pied pour profiter du coucher de soleil et de la fraîcheur de la nuit qui va s’abattre sur New York.

Oui mais voilà, on dirait que mademoiselle-je-me-permet-tout-et-je-suis-parfaite en a décidé autrement et qu’en plus de ça, elle est sortit de sa légère tétanie puisqu’elle me court après et me rattrape finalement, je sens sa main sur mon bras, je me retourne alors en dégageant mon bras, les sourcils froncés. De quel droit elle me touchait ?! J’arque alors un sourcil amusé, je me mords même la lèvre inférieure pour éviter de rigoler tout en l’écoutant, elle est hilarante, je vous assure elle aurait tellement de succès dans un cirque ! Je détourne la tête, la laissant parler, pour en rajouter une couche je regarde l’heure sur ma montre, lui montrant que j’en avais rien à fiche de ce qu’elle pouvait bien raconter ! Mais une fois son discours finis, je soupire en la regardant d’un air de dire « c’est bon ? T’as finis ? ». Histoire de l’énerver encore un peu plus, mais en écoutant bien le ton sur lequel elle me parle, je crois que je l’ai déjà bien poussé à bout, mais ce n’est pas de ma faute si je prends un malin plaisir à énervé les gens comme elle. Je me remémore alors ses paroles, elle est heureuse hein, qui a dit que l’argent ne faisait pas le bonheur ?! Je plonge alors mes yeux noir dans le sien cherchant à la percer à jour, à la déstabiliser aussi, je me tiens droit, les bras croisés sur mon torse, je n’ai pas peur d’elle, elle ne m’impressionne pas et en un regard je le lui fais comprendre. Aucun sourire ne vint déformer mon visage, je ne prétendais pas la connaître, je ne la juge pas, mais en un regard je vois déjà qu’au fond d’elle-même, elle sait très bien que mon dessin reflète une partie de la réalité et je compte bien le lui démontrer. Je ne la quitte donc pas du regard, je m’adresse à elle sur un ton posé, calme, sans une once de haine, je sais rester zen comparé à elle mais comme précédemment je ne souris pas, je vais être sérieux dans mes propos…

Je ne te connais pas, je ne prétends pas te connaître, mais sans même avoir parler avec toi, sans rien savoir de toi je connais déjà par cœur ton histoire. Une petite fille gentille qui voit ses parents de moins en moins, finalement élever par une nourrice, développant ton caractère capricieux puisque tu n’as pas tes parents tu veux tout le reste ! Et puis ils te doivent bien ça, ils sont rarement là alors pour se faire pardonner ils peuvent bien t’acheter tout ce dont tu as envie, pour toi c’est dans l’ordre des choses.

Je reprends mon souffle, lui laissant aussi le temps de tout encaisser, de tout comprendre et surtout de tout réaliser, oui parce que je suis loin d’avoir finis ma petite explication, pour une fois que je peux aller jusqu’au bout avec l’une de ses gosses de riche je ne vois pas pourquoi je m’en priverai, se serait bête. Kelly ne bronchait pas, j’en profite alors pour continuer sur ma lancée, autant finir tout ça en beauté, je reprends donc sur le même ton, sérieux, droit, fier, les yeux dans les yeux, comme jamais quelqu’un n’a du le faire avec elle j’imagine.

Au final, tu as grandit tant bien que mal sans vraiment une famille, ne comptant que sur toi, tu as des amis, un petit ami, une vie parfaite, de l’argent, que demander de plus ? Seulement personne ne te connaît vraiment, tu ne t’autorises pas à craquer en public seul ton oreiller connais tes peines lorsque tu y enfonces ta tête pour étouffer tes sanglots. Tu finis par te relever en te disant que ce n’est pas digne de ton rang, tu t’empares de ta meilleure amie, ta carte de crédit. Et tu feras comme toujours, tu vas fuir tes problèmes, tu vas oublier et faire bonne figure, alors tu iras te fondre dans la masse arborant un sourire factice. Pour faire comme d’habitude. Pour compenser.

Je la regarde une dernière fois, je finis par hausser les épaules et je finis par dire en me dirigeant vers les portes de sorties…

Sur ce, je m’en vais faire mes « gribouillages » ailleurs !

La jeune stratford avait encore une fois voulu avoir le dernier mot, elle avait encore voulu se justifier et paraitre supérieur, elle avait donc courru après le jeune homme qui était si irrespectueux avec elle. Elle l'avait corrigé, lui expliquant qu'elle n'était pas ce qu'elle semblait ètre. Et pendant tout ce temps, il avait regardé sa montre afin de faire comprendre a la jeune femme qu'elle le soulait et que visiblement il avait plus interressant a faire que de l'écoutait. Elle l'aurait bien giflé en réponse a ce nouvel affront mais, elle ne s'abaisserait pas a cela. il pouvait toujours faire semblant d'ètre préssé, il l'entendait et c'était le principal. De toute facon, il ne fallait pas compter sur quelqu'un comme lui pour vous comprendre ou tout du moins pour faire un effort pour vous écouter. la politesse ne devait pas avoir fait partie de son éducation. Quand elle eut fini de parler, il plongea un regard ténébreux dans le sien mais, la demoiselle ne baissa pas les yeux. Elle était trop fière pour cela. Il faut bien avouer que Nick l'intimidait quelque peu dans son coté sur de lui et a travers son regard sombre et mystérieux mais, elle n'en laisserait rien paraitre. Elle ne laissait jamais paraitre la moindre émotion. C'était de son devoir...

Il prit alors la parole d'une voix calme et assuré, il lui fit alors comprendre qu'il savait qui elle était non pas car il pensait la connaitre mais plutot parcequ'elle était le stéréotype mème de la gosse de riche. Celle pour qui les parents sont peu présent, celle qui recoit peu d'amour, celle qui se console grace a l'argent...La jeune Stratford écoutait chacune des paroles du garcon se tenant devant elle, contrairement a lui, elle était attentive a chacun de ses mots, elle ne faisait pas semblant de l'ignorer, ni n'essayer de l'enerver. Elle le trouvait insignifiant mais elle pensait que la politesse passait par le droit a la parole et par le droit a ètre écouter dans le respect !! ... Elle n'avait pas recu la mème éducation que lui quoi !! Elle continuait de l'écouter tout en soutenant son regard. Elle ne comptait pas le contredire. Elle était tout a fait consciente du fait qu'il avait raison. Son père n'était pas très souvent a la maison, il passait ses journées a son cabinet et pouvait plaider durant le week end. Et quand il était au domicile familial, il restait enfermé dans son bureau... Quant a sa mère... La c'était vraiment sans commentaire, elle était présente physiquement mais, seulement physiquement !! Et puis oui, Kelly estimait que le réconfort se trouvait dans les biens matériels... Et alors ?! Ce n'était pas pour autant qu'elle était malheureuse !

Le jeune homme continuait son blabla... Oui, pour sur, elle avait une vie parfaite, encore une fois, il ne se trompait pas. Quelle perspicacité !! En mème temps, tout chez elle était parfait alors, forcément que sa vie l'était... Oui... Parfaite... Sa vie était parfaite, si parfaite que la jeune Stratford passait la plupart de ses soirées a boire plus que de raison afin d'oublier qu'au fond, elle n'est personne et que ses parents ne se soucient que peu d'elle... Oula... Stop!! Bientot elle allait donner raison au jeune homme si elle commencait a penser comme cela. L'espace d'un instant, elle avait cessé de l'écouter, quelque peu perdu dans le fil de ses pensées. Mais, elle se reconcentra bien vite. il parlait toujours d'elle et du fait qu'il pensait qu'elle pleurait lorsqu'elle se retrouvait seule, allongée sur son lit, confiant ses larmes a son oreiller. Kelly resta droite et fière, comme si les paroles de Nick ne l'atteignait pas. Oui, il lui arrivait de s'autoriser a craquer quand elle se retrouvait seule. Et alors ?! Elle n'allait tout de mème pas se mettre a pleurer en public nah ?! Elle devait paraitre forte et fière, parfaite et sure d'elle a chaque instant. Oui, elle se le devait!! Nick avait raison sur toute la ligne. Kelly en restait quelque peu sans voix. Mais, elle se devait de dire quelque chose, elle devait trouver quelque chose a répliquer. Elle le devait. Elle ne pouvait pas laisser ce moins que rien avoir le dernier mot. Non, ce serait inacceptable. Il haussa les épaules d'un air désinvolte, l'air de dire 'tu vois j'avais raison...' puis, il tourna une nouvelle fois les talons pour partir en lui lancant une dernière réplique au visage mais non... Cela ne se passerait pas comme cela, c'était elle qui décidait si oui ou non il pouvait partir, c'était elle qui déciderait si la conversation était close ou non... Pas lui !!

- Hey !! Hannigan !! Ou tu fuis comme ca ?!

Elle resta droite et fière sur place puis croisa les bras tout en le regardant mais, c'est d'une voix peu assurée qu'elle finit par dire...

- Je ne suis pas un stéréotype !! Je ne dis pas ne pas correspondre au style de personne que tu viens de décrire mais...

Elle baissa les yeux, perdant soudainement toute son assurance en se rendant compte qu'il n'y avait pas de fin a sa phrase... Elle était un stéréotype... Elle était une pauvre petite fille de riche pourrie gatée mais sans personne pour s'occuper d'elle... Voila, bravo... Maintenant qu'elle se taisait, elle lui donnait raison !! Il allait pouvoir bien se moquer d'elle...

Je n’en avais rien à faire du respecter ou du non respect, de ce qu’elle pouvait ou non penser de moi, et vous savez pourquoi ? Parce qu’on m’a apprit à respecter ceux qui vous respecte, ça ne doit pas être à sens unique, elle aura beau dire tout ce qu’elle veut, je n’ai qu’à regarder dans ses yeux pour la percer à jour. Je sais ce qu’elle se dit, ce qu’elle pense de moi, à ses yeux je ne vaux rien, je ne suis rien, un moins que rien qui se prend pour quelqu’un qui n’est pas, qui se permet de lui répondre à elle…Mais elle qui ?! Hein ?! Qui est elle au juste pour se trouver supérieure à moi ?! Parce qu’elle a du fric qui lui sort par tout les pores de la peau, ou bien parce qu’elle s’habille mieux que moi, ou encore parce qu’elle a un nombre incalculable de cartes de crédit. L’argent gouverne le monde, mais moi, personne ne me gouverne. Je ne reçois d’ordre de personne, je ne me laisse jamais marcher sur les pieds, j’emmerde les gens qui ne sont pas content et je m’impose à ses yeux quittes à froisser la demoiselle ! Si j’avais voulu la ridiculiser je l’aurais fais, si j’avais voulu l’insulter, je l’aurais fais, mais j’ai de la fierté, et un tant soit peu de respect pour Kelly, elle a beau être une gosse de riche capricieuse elle n’en reste pas moins une être humaine. Même si parfois en voyant son comportement j’ai un peu de mal à croire qu’elle a un cœur mais après tout elle a était élevé comme ça, c’est un peu une sorte de robot conçu pour ne pas éprouver la moindre émotion, sourire, être polie, réussir dans sa vie, trouver le parfait mari, pour fonder une parfaite famille et ainsi concevoir d’autres futurs robots ! Je trouve ça pitoyable, mais je sais qu’au fond elle en souffre, oh bien sûr elle ne le montrera pas, normal, avouer ses tords ne fait pas partit de son éducation si spécial et si exceptionnelle.

Une fois mon discours finis, j’avais tout déballé, elle m’avait regardé droit dans les yeux sans ciller, j’avais gardé mon calme, mon sérieux, ne la lâchant pas du regard. Je dois avouer qu’elle m’a étonné, j’aurais pensé qu’en plein milieu de mon flot de parole elle serait intervenue telle une hystérique pour m’interrompre et ainsi mettre fin au mal qui grandissait peu à peu en elle. Plus je parlais, moins elle arrivait à garder cette façade qui la protège, elle aura beau dire tout ce qu’elle voudra, le vide qui est en elle et qui la bouffe jour après jour, il est bel et bien présent malgré l’alcool qu’elle engloutit, malgré l’amour que son petit ami lui donnera, malgré ses amies, ses cartes de crédit…Parce qu’au fond, personne ne fait attention à ce qu’elle est vraiment, à ce quelle peut vivre ou ressentir, parce qu’avant moi personne n’avait osé l’attaquer de front, personne n’avait su lire si facilement en elle. Ce n’est pas vraiment un stéréotype, de nos jours les demoiselles de son rang sont contentes de tout ça, mais Kelly n’est au final pas si superficielle qu’elle ne le laisse paraître…Je m’apprête donc à partir, je n’ai rien d’autre à dire, il me semble qu’il n’y a rien à rajouter et elle ne parait pas vouloir dire quelque chose…Mais là encore je me trompe puisqu’à peine sortis du MET j’entends sa voix résonner dans l’immense bâtiment, je me retourne à nouveau pour lui faire face. Moi ?! Fuir ?! Je fronce les sourcils en ouvrant la bouche, non mais j’hallucine ! Je lui dis alors en secouant légèrement la tête, ne comprenant pas où elle voulait en venir, elle était maso ou quoi ?!

Je te signale au passage que c’est toi qui voulais que je parte faire mes gribouillages ailleurs et quand je m’en vais tu me dis que je fuis ?! T’as vraiment un grain ou tu fais exprès d’être blonde ?! Tu sais, à force de te faire passer pour ce que tu n’es pas, tu es en train de te perdre, c’est con je suis sur que tu pourrais être une fille bien.

La discussion est close pour moi, mais je n’eus pas le temps de faire un pas qu’elle recommence à me parler, je ne comprends rien à ce qu’elle veut dire, elles ‘embrouille, elle baisse les yeux, elle essais de se justifier…Alors comme ça j’arrive à avoir un peu d’influence sur une fille comme elle ?! Je lève les yeux au ciel en soupirant, je laisse tomber mon calepin par terre, je prends son visage entre mes mains et je dépose mes lèvres sur les siennes…L’empêchant ainsi de reprendre son discours incompréhensible, je l’embrasse avec tendresse, rendant le baiser intense et langoureux puis au bout de quelques secondes qui parurent des heures je me sépare d’elle. Je plonge mon regard dans le sien, puis je ramasse mon calepin, ne cessant de la regarder avec cette même intensité, je finis par lâcher en essuyant doucement ses lèvres de mon pouce…

Telle une jolie poupée de porcelaine tu te laisses malmener, tel une jolie poupée de porcelaine tu souris quoiqu’il arrive, tel une jolie poupée de porcelaine un jour tu fus brisée, tel une jolie poupée de porcelaine ton visage reste figé malgré la douleur de plus en plus vive…

J’enlève mon pouce de ses lèvres, sans pour autant quitter ses yeux, puis j’appelle un taxi en le sifflant au loin, le voyant ralentir de plus en plus au fur et à mesure qu’il s’approchait de nous. Je ne sais pas vraiment pourquoi je lui avais déballé ce vers, c’était sortis tout seul, à croire que je deviens poète…Je n’espère pas, j’ai déjà le dessin pour m’exprimer, je n’écris que lorsque je vais mal, et là je me sens bien...quoique….

Ne voulant pas que le jeune homme ait le dernier mot, Kelly-Ann l'avait interpellé d'une facon qui, elle le savait, attirerait son attention. Il avait l'air d'ètre une forte tète avec un sacré tempéremment et fuir ne devait pas ètre dans ses habitudes. C'est pour cela qu'elle avait sous entendu qu'il cherchait a fuir... Et oui, elle savait comment s'y prendre avec les mecs! Il avait poussé la porte de l'établissement et s'apprétait a en sortir quand il finit par se retourner vers elle, le regard sombre et les sourcils froncés. Pour sur, il n'avait pas apprécié la remarque. Tant mieux, c'était le but ! Il lui rappela que c'était elle qui lui avait dit de partir puis, il en profita pour la critiquer de nouveau. Elle leva les yeux au ciel, ayant retrouvé son assurance et répondit.

- Je t'ai dis de partir faire mumuse ailleurs avec ton petit crayon... Certes ! Mais je ne t'ai pas autorisé a me laisser en plan au beau milieu d'une conversation !!

Puis, elle fit un pas vers lui tout en continuant a parler.

- Et figures toi que je n'ai rien d'une blonde et si pour toi ètre de bonne éducation et ne pas aimer ètre laissée en plan sans avoir le temps de répliquer est avoir un grain alors... Oui, j'ai un grain !! Et j'en suis fière car moi au moins je ne tourne pas le dos a quelqu'un que je viens de descendre en flèche !!

Elle passa sa main dans ses cheveux, relancant une de ses mèches brune derrière son épaule puis soupira légeremment. Elle se perdait ? Hum, il déraillait a plein tube lui. Elle était une fille bien et le resterait qu'est ce qu'il baragouinait la ?! Elle allait continuer sa tirade quand Nick lacha son calepin tout en levant les yeux au plafond. La jeune femme n'eut pas le temps de comprendre ce qui se passait que deja la bouche du Beau Brun se collait a la sienne pour lui offrir un langoureux baiser. Baiser que bien sur elle ne refusa pas. Car oui, elle aurait pu le repousser, le gifler, le traiter de goujat comme elle l'avait fait par le passé... Mais non, elle n'en fit rien, ce baiser n'avait tout simplement rien de désagréable... Bien au contraire!! Lorsque le baiser entre les deux jeunes gens se termina, leurs lèvres se séparant lentement, Nick plongea de nouveau son regard dans celui de Kelly qui resta silencieuse. Il ramassa ensuite son calepin puis vint appuyer son pouce contre ses lèvres. Elle ne broncha pas d'avantage, ne quittant pas le jeune homme du regard... Il lui sortit un vers qui s'accordait très bien avec ce qu'il pensait d'elle, un vers qui toucha la demoiselle tout en la faisant réfléchir sur sa situation. Tout a coup, elle en oubliait leur différence de rang, elle en oubliait tout, ses yeux noyés dans ceux de mister Hannigan.

Ce dernier fini par héler un taxi. Kelly était toujours aussi silencieuse. Ca y est, cette anduille avait réussi a lui rabattre son caquet. Le taxi qu'il venait de demander s'arréta devant eux. Mais, avant qu'il n'ait eu le temps de réagir ou d'ouvrir la portière du véhicule, elle attrappa Nick par le bras, le fit se tourner vers elle et le plaqua contre la voiture jaune pour lui offrir un nouveau baiser ... Allez savoir ce qui venait de se passer dans la tète de cette gosse de riche qui venait enfin de trouvait quelqu'un qui la comprenait. Surement une simple pulsion, un caprice qu'elle regretterait bien vite. Toujours est il qu'elle embrassait ce sale vaurien a pleine bouche en plein coeur de Manhattan...

Non mais ! Cette fille ne manque vraiment pas d’air ! Je vois qu’au moins elle a reprit ses esprits et qu’elle est capable de me répondre quelque chose d’à peu près correct, oui faut pas trop lui en demander après ce que je lui ai dis, je suis conscient que je l’ai étonné et peut être même blessé mais ça, c’est le dernier de mes soucis je vous assure. Je ne suis pas d’un naturel égoïste mais cette jolie brune commençait sérieusement à me taper sur le système et c’est peu dire ! il en faut pas mal pour m’énerver d’habitude, mais je ne sais pas comment ni même pourquoi, elle a juste à ouvrir la bouche pour que j’ai envie de…Merde…De l’embrasser ?! Non mais n’importe quoi hein ça y est la blondeur de Kelly m’atteint également, je savais pas que ce genre de truc était contagieux ! Enfin, je me reprends en secouant la tête pour enlever ce genre de pensées qui troublent mon esprit, puis je regarde à nouveau la jeune étudiante dans les yeux après qu’elle eut finit de parler, mon sourcil arrogant toujours arqué, je décroise les bras et réplique, limite en soupirant :

Tu ne m’as pas « autorisé » ?! Mais sache que je n’ai pas besoin de ton autorisation pour faire quoique se soit, au contraire de toi, je suis libre MOI ! T’as un vrai problème toi, tu fais un gros complexe de supériorité mais rassure toi il parait que ça se soigne à coup de séances chez le psy’ !

Je la vois s’approcher de moi en continuant de parler sans même faire attention à ce que j’avais rapidement répliquer je suis sur, je la regarde en essayant de décrypter ce qu’elle dit mais pour une fois je l’écoute vraiment, seulement au bout de quelques secondes et la voyant reprendre son souffle pour repartir dans une longue tirade je lâche mon calepin à terre et l’embrasse ! Un baiser long et langoureux, qui se termina toutefois bien vite, sûrement parce que je redoutais une claque de la part de la demoiselle et tout simplement parce que je n’ai pas pour habitude de faire ce genre de chose. Je me sépare doucement et délicatement d’elle, un vers sort tout seul de ma bouche sans que je m’en aperçoive vraiment…Je me sens légèrement mal à l’aise face à son silence, pour garder contenance et fierté, je finis par siffler un taxi qui vient se garer près de moi, après un dernier regard vers Kelly je me détourne d’elle pour aller vers le taxi, descendant du trottoir par la même occasion. Je fronce alors les sourcils lorsque je sens une main se poser sur mon bras pour me retourner, je fais de nouveau face à la jolie brunette qui me plaque contre la voiture et reprenant mes lèvres fougueusement. Je ne réagis pour tout de suite, jusqu’à ce que je comprenne ce qui m’arrive, prenant son visage entre mes mains tout en penchant ma tête sur le côté en l’embrassant.

Le taxi klaxonne légèrement ce qui me réveilla légèrement, alors sans quitter les lèvres de Kelly, je passe ma main entre mon corps et la voiture, atteignant la portière, me décalant légèrement en l’ouvrant, je retourne alors la jeune fille le faisant passer avant moi dans la voiture jaune. Je claque la portière derrière moi en embrassant toujours la jeune femme qui s’est accroché à mon col de chemise, j’entends un petit rire de la part du chauffeur. Il se tourne alors vers nous et nous demande d’une voix amusé et grave :

Je vous dépose où les enfants ?

Je fouille dans ma poche, j’en sors deux billets de 100 dollars que j’avais retiré au distributeur juste avant de venir, je les jette devant pour le payer, je murmure un bref « roulez » entre deux baisers ainsi qu’un « allez où vous voulez ». Il lâcha un autre rire et remonte la vitre fumée séparant la partie chauffeur et la partie réservé aux clients. Je ne me lasse pas des baisers de miss Stratford, à moitié l’un sur l’autre dans le taxi, notre baiser devenant peu à peu passionné, une main posée sur sa hanche, l’autre sur sa joue…

Et bla et bla, il fallait toujours qu'il trouve quelque chose a répliquer a tout ce qu'elle disait. Ne pouvait il donc pas la fermer et rentrer chez lui. La laisser avoir le dernier mot. C'était de son devoir de se taire devant elle, il lui était inférieur de par son rang. Il ne valait rien, n'était qu'un moins que rien sans la moindre importance comparé a elle. Mais non, monsieur prenait ses grands airs et répliquait encore et encore. Elle lacah un leger rire quand il sous entendit que contrairement a elle, lui il était libre de faire ce qu'il voulait. Mais, il avait vu ca ou lui qu'elle n'était pas libre de ses mouvements ou de ses paroles?! Bon... D'accord, elle devait controler le moindre de ses faits et gestes, ne pas prononcer un mot plus haut que l'autre, ne dire aucune insulte, toujours se montrer respectueuse et polie face a n'importe qui mème si la personne en question ne méritait mème pas qu'elle lui prète la moindre attention. Un peu comme lui la... Qu'est ce qu'elle faisait a lui courrir après et a relancer la conversation a chaque fois ?! Elle devait vraiment ètre maso...Voila qu'il lui disait qu'elle avait un sérieux complexe de supériorité. Mais c'était faux, il ne s'agissait pas la d'un complexe mais bel et bien d'un fait. Elle lui était supérieure a tout point de vue !! ...

Il s'était enfin décidé a partir, il avait appelé un taxi, elle allait enfin ètre débarrassé de ce moins que rien mais non... Cette nunuche de kelly-Ann stratford n'avait pas pu s'empécher de céder a une pulsion qui lui venait de dieu seul sait ou. Surement que c'était ce coté tétu et rebelle qui l'attirait chez le jeune homme, sa facon de lui tenir tète encore et toujours comme personne ne le faisait jamais... Mais, peu importe la raison de son geste, la jeune femme de bonne famille avait plaqué le vaurien contre le véhicule jaune et lui offrait un baiser des plus passionné. Vous pensez bien qu'il ne la repoussa pas, au contraire, il saisissa le visage de la jeune femme entre ses mains alors qu'elle se collait contre lui. Un bruit de klaxon raisonna, ils n'y prétèrent que peu d'attention. Nick ouvrit la portière et fit signe a la demoiselle de monter a l'intérieur. Elle ne se fit pas prier et l'agrippa par le col de sa chemise tout en continuant de l'embrasser avec passion. La portière du véhicule se referma derrière eux et Nick lanca quelques billets au chauffeur pour qu'il se mette a rouler vers la destination de son choix. En mème temps, en ce moment, les deux jeunes gens s'en fichait quelques peu de l'endroit ou ils allaient... Ce n'était vraiment pas le plus important !! Kelly tenait toujours fermement la chemise du jeune Hannigan dans sa main, elle passa son autre main autour du cou du jeune homme et passa sa jambe autour de son corps tout en prolongeant leur baiser passionné...

Je ne comprenais pas vraiment la situation, je ne comprenais pas non plus ce qui pouvait bien m’attirer chez elle, je ne suis pas quelqu’un de superficiel et je ne m’arrête jamais au physique de quelqu’un donc si je continuais là encore à l’embrasser avec envie, se n’était certainement pas parce qu’elle est bien foutue ou parce qu’elle a un beau visage ! Non, je crois plutôt que c’est la notion d’interdit…Nous ne sommes pas pareil, on est pas du même monde, elle ne me voit que comme un être abjecte qui a une grande gueule mais un petit revenu. On ne se connaît pas, on ne s’apprécie pas, pourtant dans ce taxi j’en arrive à oublier nos différences en envoyant légèrement balader le chauffeur, lui balançant les billets sans plus de cérémonie. C’est alors que j’entends une musique, c’est Colorblind de Colorblind de Couting Crows, elle passe dans le film Sexe et Intentions, une chanson calme, douce et posé qui pourtant et malgré le moment s’accordait vraiment bien à la situation. Tout deux presque allongé sur la banquette arrière, sa main tenant ferment mon col, l’autre autour de mon cou, comme si elles ‘accrochait désespérément à moi, nos baisers passionné et fougueux redoublant d’intensité, ne faisait même pas attention à la fraîche nuit qui tombe peu à peu sur New York. Les buildings défilent à une vitesse folle, comme si le temps s’accéléré, mais que nos deux corps enlaçaient ne tenaient plus compte du temps, les secondes passant comme des heures, mes lèvres scellées aux siennes, ma langue jouant et agaçant la sienne.

Je sens alors sa jambe tout contre moi, ma main posé sur sa hanches glissent doucement sur sa cuisse, sur son genoux, redescendant ensuite délicatement faisant glisser sa jupe au passage de ma main sur sa peau. Ma main était à présent posé sur le haut de sa cuisse, sa jupe était plissé au niveau de son bas ventre, mon corps entre ses jambes, complètement allongé à l’arrière, mon corps étroitement collé contre le sien, mon autre main posé sur le siège pour ne pas l’écraser. J’avais perdu toute raison…Je sentis alors le taxi s’arrêter, la vitre s’abaissa mais la même musique passait en boucle, il toussa légèrement mais on ne bougeait pas, continuant nos baisers, nos caresses. Il se racla cette fois ci la gorge plus bruyamment, pour finalement nous dire :

Terminus, tout le monde descend ! Allez les enfants !

Mes lèvres collées contres les siennes, je m’arrête de l’embrasser, je lui mordille doucement la lèvre inférieure, entrelaçant ses doigts aux miens, je sors du taxi puis l’aide ensuite à sortir en claquant la porte derrière nous. Mais à peine le taxi eu redémarrer que je reprenais déjà nos baisers, je n’avais aucune idée de l’endroit où l’on était, j’avançais tout en l’embrassant, jusqu’à arrivé dans une petite ruelle, le dos de Kelly percuta le mur sans violence alors que ma main était déjà sur sa cuisse faisant remonté sa jupe lentement…Mon corps pressé contre le sien…Je me décolle légèrement de ses lèvres, collant mon front contre le sien, je plonge mon regard envoûtant et ténébreux dans les siens attendant un geste de sa part qui me fasse comprendre qu’elle en avait autant envie que moi et qu’on pouvait tout les deux allaient plus loin que de simple, mais passionnés, baisers…

» Kelly-Ann Stratford