Sous un beau soleil

Oliver en profitait pour se balader un peu dans le Parc. L'herbe y était verte et fraichement coupée, ça pouvait se sentir, l'air était doux, pas trop chaud, ni trop froid mais absolument parfait.Le soleil ne tapait pas trop fort ce qui était encore mieux. Des cyclistes allaient et venaient dans les allée du parc, un beau temps pareil leur donnait envie de pédaler. Oliver s'assit sur un des banc, jean bleu marine, polo de rugby de l'équipe écossaise sur les épaules et lunettes de soleil sur le nez, regardant le ciel, comme pour bronzer. Il resta ainsi un long moment, perdu dans ses pensées.

*Bon, passer chez Giorgio, c'est prévu, acheter de nouvelles lunettes de soleil, on fera en même temps...Tiens je me demande ce que peut faire mon père...et ma mère...penser a les appeler eux aussi...*

Rien de bien intéressant comme pensées, mais cela ne le dérangeait pas, les soucis des uns n'étaient en rien les siens. Il regardait les gens passer, s'attardant sur les jolies filles qui passaient, lui suivant des yeux, même lorsqu'elles étaient de dos, surtout lorsqu'elles étaient de dos. Beaucoup de monde dans ce parc, le soleil attirait les promeneurs. Oliver ota ses lunettes de soleil de sur son nez et les mis sur sa tête, s'il devait bronzer, sait-on jamais, il n'aurait pas la marque de ses lunettes ainsi. Il souriait légérement, cette situation il la trouvait assez caucasse, il aimait bien.

"Beau temps, ni trop chaud ni trop froid, tant mieux j'ai horreur de transpirer!" Autumn sortait de chez elle, préférant ne pas être là quand les "amis" de son père viendraient là parler affaires. Mettant ses lunettes noires Dior sur son nez, elle avança donc sur le trottoir, enfilant les écouteurs de son Nano, le clipsant à la bride de son sac à main Vuitton. Bizarrement, sa tenue constrastait avec le style de ses accessoires chic, un jean slim, une ceinture noire toute simple avec ceinturion en lapis lazuli et t-shirt noir avec un collier de perle ras-du-coup de la même couleur. Et comme toujours (ou presque), les cheveux lâchés, légèrement ondulés retombant sur ses épaules.
Fuir la maison, un paradoxe des plus ironiques quand on sait que des milliers d'autres vendraient père et mère juste pour pouvoir avoir un appart digne de ce nom à New York. Et oui, au fond ne manquez de rien n'était pas toujours aussi facile que ce qu'on croyait, mais bon, si Autumn marchait vers Central Park d'un pas assuré ce n'était certainement pas pour remuer le couteau dans la plaie, mais plus se détendre et profiter du soleil pour parfaire son léger hâle. Entrant par la Nord, elle commença sa ballade donc, passant près de la stèle de Lennon (sorte de rituel), puis contournant le lac, pour finalement s'arrêté chez un marchand ambulant pour prendre un café, 17 ans, et déjà accro à la caféine!

Oliver, rouvrit les yeux et remit ses lunettes sur son nez, reprenant son visionnage des filles qui passaient. Que de belles plantes dans le coin, de quoi se mettre a aimer la botanique. Beaucoup de coureuses, le fait qu'elles soient moulées dans leurs tenues de courses et en short était des plus attirant pour un jeune de 17ans a la libido bien présente. Tout en souriant il se leva et alla vers une des coureuse, prenant un moment de pause pour s'étirer un peu plus loin que le banc où se trouvait Oliver. Il commença a discuter avec elle, elle était comme lui, un rien semblait la faire rire.

*Un sourire, et elle craque, elles craquent en général toutes dès que mon sourire apparait.*

En effet, peu après qu'Oliver ait sourit et ait sorti une blague, la fille donna son numéro a Oliver et reprit sa course après un "appelle moi". Oliver rangea le numéro dans son portefeuille, là où se trouvait une multitude de numéro de filles. après un petit tour sur lui-même, il se rendit vers la charette a café pour en prendre un. Il reconnut alors Automn. Il s'avança en souriant.

"Belle journée n'est-il pas?"

Caféinomane et même pas sortie de l'adolescence? Anormal, pensez-vous, pas dans l'Upper en tout cas. Et au moins Autum elle n'avait pas encore eut à mettre les pieds en dure, mais qui sait, un jour... Mais en général l'alcool est elle ne faisait pas bon ménage, ça la rendait fatiguée, et elle avait horreur de ne pas profiter d'une fête tout simplement parce qu'elle avait bu un peu trop.
Payant le vendeur, elle releva la tête quand on lui adressa la parole. Tiens donc, Oliver. A croire que quand on cherche à se vider la tête à tout prix, le destin s'acharne sur vous pour que tout vous fasse penser à ce que vous tenter d'éviter. Ce qui se confirmait encore avec lui. Oui, Autumn avait un faible pour lui, mais bon, comme quasi tout gars ici, ça passait de filles en filles, alors bon, pas du goût de la jeune fille.

"- Oui, idéale pour collectionner les numéros de portables je présume"

Elle sourit en coin, et oui, ce n'était pas parce qu'elle en pinçait pour lui qu'elle allait lui faire un traitement de faveur, bien au contraire. Remettant son écouteur à son oreille, elle avança donc jusqu'au banc le plus proche et s'assit tranquillement, sortant de son sac son portable qu'elle avait sentit vibrer entre temps.

Oliver lui sourit, comme a son habitude. autumn était sans doute une des rares filles de l'upper qui lui résistait encore et toujours, ce qui faisait sans doute son charme. Il souria davantage lorsque Autumn lui parla des numéros de téléphone, en effet il en récoltait pas mal lors de journées pareils mais il ne les appelait quasiment jamais. Il se commanda un café et suivit la jeune fille vers son banc, préférant ne pas s'asseoir sans y avoir été invité, ce n'était pas une fille comme ça, c'était une camarade de sortie, ça se respecte.... Il but une gorgée avant de répondre a la jeune fille.

" Oui c'est vrai, la récolte est plutôt bonne, je ne m'en plainds pas, je devrai?"

Il la regarda un moment avant de reprendre une gorgée de son café. elle semblait inspiré par son téléphone portable, en même temps, qui pourrait l'en blâmer? Il était pareil en régle général.

"Bonne Nouvelles? Une amie?"

Il savait que cela ne le regardait pas mais il n'avait pas pu s'empêcher de poser la question.

Résister? Aussi dur que fer, car avec son histoire, le job de ses parents, pas questions de céder à qui que ce soit sans avoir gagner sa confiance après avoir fait un parcours du combattant imposé par Autumn elle-même. Et oui, elle devait donc se contenir à de simples aventures d'un soir, pas toujours désagréable mais lassant à la longue, ne rien pouvoir dire, partager, juste le sexe, à la fin ça l'emmerdait plus qu'autre chose.

"-Qui sait j'en connais qui ne se satisfont pas d'avoir près de la moitié de la population féminine de New York dans leur répertoire..."

Elle but une gorgée de son café avant de commençer à tapoter sur les touches de son portable, répondant au message qu'elle avait reçut, puis une fois envoyé, elle claqua le clapet de son Motorola dernier cri puis le regarda.

"-Très bonne nouvelle, et à moins qu'il lui soit pousser des seins, ce n'est pas une fille".

Et oui, elle aussi avait nombres de numéro dans son portable, mais elle rappellait certains garçons, ou comme là, on l'a rapellait, elle avait donc rendez-vous demain pour déjeuner, tant mieux elle terminait tôt demain, et la cantine du pensionnat, bonjour la diététique!

Oliver continuait de regarder en direction de la belle autumn, il est vrai qu'elle avait un charme excessivement fou. Il décida de lui même d'aller prendre place aux côté de la jeune fille sur le banc, rester debout lui pesait, il préférait être assis, après tout, même si elle ne l'avait pas invité a le faire, elle n'avait pas non plus refusé qu'il le fasse. Il fini son café d'une traite, le café lui brulant la gorge au passage

" Alors l'homme qui te fait une telle plainte n'est qu'un imbécile heureux!"

Il tourna la tête vers elle en souriant, comme a son habitude, bizarrement, avec elle ce n'était pas pour la séduire, de toute façon il avait déjà son numéro depuis belle lurette. Sa reflexion sur la personne qui lui avait envoyé un message le fit rire légérement.

" De nos jours, plus rien ne me suprendrait s'il se trouvait que cet homme devienne une femme, ce serait en rien étonnant, enfin...c'est ma vision des choses!"

Elle buvait gorgées par gorgées, on était loin du mokkacinon qu'elle adorait par dessus tout, celui de Starbuck's mais bon, c'était déjà ça. Sentant à nouveau son portable vibrer elle le resortit et sourit.

"- Bizarrement si il devenait une femme, je ne sois pas sûre de rester hétéro. S'il est aussi doué en femme qu'en homme, je vire ma cutie sans remords."

Bon, ce n'était pas l'amant idéal, mais les petits rendez-vous qu'elle avait déjà passés avec lui en général soldés par la case "plumard" étaient du genre qu'on oublie rarement en une soirée. On peut dire qu'il était son patch, anti-frustration dira-t-on, il se servait d'elle comme elle de lui, un partenariat en quelques sortes, avec un contract souple et pas de petites lignes illisibles en prime. Si l'un avait envie, il joignait l'autre et vice-versa, de toute façon, qui celà choquait encore de nos jours, ne vivait-on pas tous dans une pornocratie exposée largement dans les quatres coins du monde mais dans les pays guindés et traditionnalistes.

"- Les imbéciles sont heureux, oui, et en général un homme heureux fait mieux l'amour, question d'hormones faut croire! Merci l'andorphine."

Elle avala une rasade de café puis répondit à nouveau à son message en souriant intérieurement. "Les Hommes ont inventés le feu, les femmes ont appris à jouer avec" pensait-elle, et oui, elle jouait avec le feu, et tant pis si elle se brûlait, mais quand on peut pas avoir le Pur Sang on se contente du bourrin.

Oliver ria de bon coeur, Autumn avait toujours eu le mot pour le faire rire, bon d'accord, il ne fallait pas grand chose pour le faire rire mais bon, c'était quand même bien qu'elle le fasse. Il sentit son portable vibrer également, il le sorti de la poche de son jean et commença a lire le message. Il sourit et y répondit, en jetant son gobelet dans la poubelle, un panier réussit d'une main. Il retourna ensuite la tête vers Autumn, toujours en souriant.

" Heureux les imbéciles? On dirait une citation ça! Mais tu as raison, l'endorphine fait de nous de meilleurs étalons. Mais cela est aussi valable pour les femmes, certes ça peut monter très vite, mais la femme doit jouer un rôle important dans les rapports."

Virer sa cutie? Eh beh, il fallait vraiment que le garçon soit exceptionnel, mais après tout, ça pouvait être le cas, il ne pouvait pas être le seul a s'en sortir parfaitement bien avec les filles. [les chevilles ça va je vous rassure]. Il referma son portable nouvelle génération et attendit la réponse qui ne devrait pas vraiment tarder.

"Quelle chance tu as d'avoir ton pote de lit! Combien d'homme rêverait de ça!"

"Copain de lit? Non, je ne dirais pas ça, il croit que je m'apelle Rebecca, j'apelle plutôt ça un partenariat équitable."

Rendez-vous confirmé, il n'y aurait plus de messages, elle pouvait donc ranger son portable dans son sac. Elle vida son café, regardant les gens dans le parc, les amoureux, les athlètes ou les mères promenant leurs gamins. Un microcosme même au sein d'une immense ville comme NY, c'était ça d'être de l'Upper, personne ne voyait les choses comme eux. Vous y veriez de la diversité, eux ne voient que les différences. Changeant de pistes sur son Nano, elle tourna la tête vers lui.

"Alors, pas de plan pour ce soir? Qu'est devenu la rouquine de l'autre soir, une autre victime à ton tableau de chasse?"

Et oui, malgré ce côté coureur (mais après tout quel gars au XXIè siècle était encore fidèle?) elle ne pouvait s'empêcher d'en pincer pour lui, mais aller comprendre, l'amour n'était-il pas aveugle, et s'il rendait bête aussi? Mais au moins, une chose restait sûre, elle était fière de ne pas figurer au tableau des aventures d'un soir, quitte à rester seule, au moins le faire dans regrets.

Il rouvrit son portable la réponse étant arrivée, et la lut avant d'y répondre également. Un rendez-vous en train de se prendre, non pas vraiment, mais ça finira bien par en être ainsi. Il releva les yeux de son portable pour les poser dans ceux d'autumn, il ne regretta pas alors d'avoir laché son portable un moment pour la regarder

"Rebecca? Quel horrible prénom, le tien est bien plus joli! Il est quand même pas bien malin de pas connaitre ton vrai prénom, mais si cela te convient, je ne peux donc pas te dire de lui révéler ton vrai prénom."

Il reprit ensuite l'écriture de son message et l'envoya. Les gens dans le parc parlaient entre eux, un doux brouhaha s'élevait dans les air, il inspira profondément. ah!!! Central PArc, un havre de paix et de bonheur, dans une ville de fous et de speed. Il rangea ensuite le portable tout en tournant la tête vers le ciel

" De plans pour ce soir? Je ne sais pas je les prépare jamais a l'avance, en général je vois ça le soir même. quand a la rousse de l'autre soir, elle s'appelle Amber et je la vois encore de temps en temps, mais tu en parle comme si tu étais jalouse, serait-ce le cas?"

Connaissant Autumn, il se doutait que ce n'était pas par jalousie qu'elle lui avait fait cette référence mais uniquement pour l'embêter. Les filles adoraient reprocher aux hommes leurs tableaux de chasse mais dès qu'elles en avaient un aussi et qu'on leur faisait remarquer, elles le prenait mal. Oliver avait depuis longtemps évité de faire des reflexion dessus.

Elle n'avait pas vraiment choisit un nom pour son côté mignon, elle avait plutôt prit le premier qui lui passait en tête, et celui sortit ce soir là c'était Rebecca, aller savoir pourquoi elle avait choisit celui-là plutôt qu'un autre. Mais toujours était-il qu'elle se doutait pertinemment que lui non plus n'avait pas dévoilé sa véritable identité avec elle, tant mieux au moins les choses étaient plus claires entre eux, c'était purement sexuel, rien de plus, pas de bavardages inutiles sur les passions de l'un et les attentes de l'autre, droit à l'essentiel, pas de temps à perdre quand on sait ce qu'on veut.
Mais parfois on ne peut pas toujours avoir ce qu'on veut, Autumn ne le savait que trop bien, c'était aussi une, sinon la raison majeure de son côté mante religieuse. "Ne pas s'attacher", lui avait toujours répété son père, "personne ne doit savoir ce que je fais, et un de mes gars finira bien par avoir un fils un peu moins crétin que la moyenne, tu trouveras un mari du milieu t'en fais pas". Réjouissante perspective d'avenir non? Obligée de faire droit et en plus se coltiner un mari mafieux, merci le cadeau. Elle avait déjà pensé quelques fois à partir, tout plaqué, mais les ramifications de son père s'étendaient trop dans le pays pour qu'elle puisse le faire... Riche, belle mais condamnée à rester seule...

"Je te suis gré de voir que tu me laisses encore diriger Ma vie, trop d'honneur."

Jalouse? Elle se retint de rire, ce qui serait passer pour de l'indifférence et du denis, mais bon, ne dit-on pas qu'on ne croit jamais à la chose la plus évidente?

"Et jalouse de quoi je te prie? Ne pas avoir eut l'immense honneur de finir dans ton lit? Non merci, je trouve que j'ai plus de mérite à rester une des rares filles de NY a ne pas avoir franchit ce pas. Non sans compter le plaisir que celà peut me proccurer de savoir que tu continueras à faire de longs sous-entendu pour me faire céder, s'en est presque jouissif je l'admets."

Elle sourit alors, sarcastique et mordante, pas une blonde comme toutes les autres Autumn, et surtout pas celle qu'on croyait, mais ça c'était une autre histoire, son histoire, celle qui devait ne jamais voir le jour.

Oliver ressortit son portable et lut le message, il ne prit pas la peine d'y répondre et le rangea aussitôt. Il se leva et tendit la main a Autumn, non pas pour qu'elle la prenne mais pour lui faire comprendre qu'il souhaitait faire quelques pas en sa compagnie. Leurs discussions se transformaient souvent en lancement de piques mais il adorait cela, ça 'lamusait beaucoup, il appréciait sa compagnie.

"Par un beau temps pareil, marchons, cela te sied-il? J'avoue que ta compagnie me plait et que j'aimerai marcher avec toi, enfin si l'envie t'en dit aussi."

Il espéra qu'elle lui tendrait la main, ou tout du moins qu'elle se leverait. Il regarda encore autour de lui, d'autres jolies filles couraient encore mais vu l'heure qu'il commençait a être c'était surtout des mères avec leurs enfants dans le parc, d'ailleurs beaucoup se trouvaient a proximité d'eux et leurs cris commençaient a taper sur les nerfs de Oli.

"Jalouse de? Oh non jalouse de rien de précis, c'était uniquement pour t'embêter, et apparement ça a réussit! Non c'est d'autant plus honnorant pour toi de ne pas m'avoir encore céder, et c'est d'autant plus jouissif pour moi de continuer a te séduire que de te faire un simple sourire et de te voir fondre pour moi! Je l'admet, c'est ce qui me plait chez toi."

Jetant tout d'abord son gobelet vide à la poubelle, elle ôta son Nano, le rangea précautionneusement sans son sac, puis le mit sur son épaule avant de prendre sa main pour se lever.

" Ma foi, ça me fera perdre les calories restantes de ce fabuleux repas servit à l'école ce midi."

Bien sûr, c'était ironique, car même si Constance Billiard était une école de riche, une cantine restait une cantine, seulement eux avaient au moins l'avantage de pouvoir se payer un repas en dehors et après les cours, ou peut-être était une condition imposée pour rendre toutes les filles anorexiques? Allez savoir!
Une fois debout, elle lâcha sa main, les enfournant dans les poches de son jean, contemplant les personnes alentours, c'était toujours marrant de voir les petites manies des autres, car au fond, chacun de nous était jaloux de ce pouvoir qu'à GG, critiquer sous le couvert d'un nom, dire la vérité dans un monde bâtit sur les apparences...

"Je me demandes encore comment le prendre, mais je vais dire que je suis vêxée, vu qu'il n'y a que mon refus qui semble constituer mon charme, je peux donc prendre 10 kilos sans problème, ça ne devrait même pas se voir alors. Magnifique, adieu cette pression de la perfection".

Toutes filles un minimum digne de tous l'argent de ses parents se devaient d'être parfaite, non seulement physiquement (ça plutôt facile, un million et hop un nouveau nez ou une paire de seins) mais aussi mentalement, être une petite sainte devant les pontes et une vraie garce pour le reste, on apprennait vite ici, à dissimuler ce qui faisait tâche. Doublement même pour certains...

Oliver ria de nouveau, encore une fois ce rire sortait naturellement d'une discussion avec elle. Pourquoi toutes les filles étaient-elle persuadée qu'elle devaient mettre du 34? Bon il est vrai et il ne l'a jamais caché que Oli préférait une fille qui prenait soin d'elle a une fille qui detestait ça, et bien entendu Autumn faisait partie des filles qui lui plaisait

"Honnêtement? tu prends trop je te regarderai plus. Je ne l'ai jamais caché, je suis ainsi, une fille peut ne pas être particulièrement jolie de visage, la seule chose que j'attend d'elle c'est qu'elle prenne soin d'elle. sans doute est-ce parce que je ne vis que parmis les riches mais je ne veux que ça. Et je t'avoue également que telle que tu es maintenant tu es parfaite pour moi!"

A la différence des filles, les garçons d'Upper n'avaient pas a être différents devant leurs parents et devant les gens. si jamais une fille venait a dire a tout le monde que le garçon en question n'était qu'un salaud, personne ne la croirait, l'inverse par contre... . Oli commença a avancer dans les allées du parc. Il sentait le bras de autumn frotter contre le sien, c'était un pur hasard mais cela lui plaisait.

Et oui, même de nos jours la parité homme-femme n'évoulerait jamais totalement et à tous les niveaux. Un mec couche avec 5 filles, on le félicite, une fille en fait autant on l'enferme parce qu'on la croit perverse. Mais bon, c'était ainsi, il fallait juste savoir jouer ses cartes au bon moment.

"Beau rattapage"

Dit-elle en souriant légèrement remmettant ses cheveux en arrière en secouant doucement la tête. Une autre chose qu'il fallait savoir manier en tant qu'enfants de l'Upper East Side, les mots. Un mot peut en dire de tas d'autres, une phrase en cacher une autre, un simple oui même pouvait vouloir dire une tirade entière. Et en plus quand on était blonde, mieux vallait avoir pour soi un sens de la répartit inné et un vocabulaire plus étayée que celui d'un charetier.
Prendre soin de soi, oui, pas le choix quand on nait avec une cuillère en or dans la bouche, d'autant plus quand on servait de vitrine pour son père... Toujours faire bonne figure, elle en arrivait parfois même à s'en vouloir d'avoir prit un cookie de trop ou une seconde part de brownie à la maison. Tout ça devenait pesant, et là elle pouvait comprendre le pourquoi des dérives des "Peoples", mais tout n'était pas pardonnable.
Tout en marchant côte à côte, ils leurs arrivaient de se frôler, mais qui dit NY dit aussi multitude de gens vous touchant, frôlant ou même disons-le, vous pelotant sans arrêt dans la rue ou dans le métro, alors pour si peu elle ne se formalisait pas, même s'il s'agissait de lui.

ah New York et ses habitants! De quoi s'extasier pendant des heures si on n'y habitait pas. Lui vivait ici depuis sa naissance alors les charmes de cette ville, il en avait vite fait le tour, et étant de sortie depuis ses 15ans, il avait aussi écumé tout un tas de bar, de boites de nuit et autres lieux selects de la ville. C'était d'ailleurs en boite de nuit qu'il avait rencontré autumn, et une amitié, spéciale certe, mais présente était apparue entre eux. C'était a tout ça qu'il pensait alors qu'il marchait avec elle dans Central PArc.

"Alors? Pourquoi étais-tu venue te promener dans Central Parc? envie de profiter du beau temps comme moi? Ou envie de quitter le cocon familial?"

Il ne savait techniquement rien de la vie d'autumn, juste qu'elle vivait avec son père et qu'il voulait un garçon a l'origine. a vrai dire, il ne savait pas grand chose de la vie des autres camarades de sorties. A Upper on ne sait rien de chacun, il nous suffit de lire GG pour tout savoir. Ce qui d'ailleurs ennuyait fortement la plupart de ses amis, lui s'en fichait il n'avait rien a caché et confirmait volontier tout ce qui se disait sur lui.

Oh oh, sujet à ne pas aborder avec elle, parler famille. Pas qu'elle la déteste, non, elle adorait discuter avec sa mère et faire un tour avec son père à l'occasion, mais là c'était autre chose. Comme à chaque fois qu'elle devait faire comme si, elle soupira, prit la mine de l'ado en conflit avec ses parents.

"Engueulade, mon père a que moyennement apprécié que je m'achète 3 sacs à plus de $1500 chacun le même jour. C'est sa faute en fait, il me dit fais-toi plaisir et après il râle."

Suffisamment plausible pour qu'il ne pose pas plus de questions. Mais comme à chaque fois et un peu plus chaque jour, ce poids pesait sur les épaules d'Autumn, mentir à tous et tout le temps pour ne pas qu'on sache quoique ce soit sur sa vie qui pourrait tout faire perdre à son père. Et puis quand bien même, s'il lui sortait un interrogatoire en règle, elle éluderait tous en prétextant n'avoir pas obligation de lui parler d'elle et de sa vie, elle demandait-elle ses raisons de sortir à chaque fois?

Les mains dans les poches il continuait a avancer aux côtés d'autumn. Le soleil commençait a taper de plus en plus fort, a mesure que la journée avançait, heureusement pour eux ils étaient sous couvert des arbres. Il regarda vers autumn, un léger rictus aux lèvres, non pas parce qu'il se moquait d'elle mais plutôt parce que sa réponse semblait un peu du par coeur.

"ah oui! Les problèmes familiaux on connait tous! surtout lorsqu'il s'agit d'argent. Mon père lui ne voit jamais a la dépense, il dit: Profitons tant qu'on en a, qui sait, on pourrait finir par tout perdre. Il a pas vraiment tord. Enfin comparé a ma mère, je ne suis pas dépensier, j'achète ce qu'il me faut, et juste ça!"

Il préféra ne pas faire remarquer ce qu'il pensait de la réponse d'Autumn a la jeune fille, si elle l'avait fait elle devait avoir ses raisons. Il tourna dans une allée et se retrouva face a face avec des jeunes qui jouaient au Football Américain dans les pelouses du Parc.

"Seigneur, quel sport de barbare! Je ne comprendrait jamais ce qu'on peut trouver a ce sport!"

*Sans doute que ce sport est fait pour permettre aux gens "normaux" de se défouler, tous ne peuvent pas faire crépiter la carte de crédit de papa pour se calmer les nerfs.*

Ca oui, elle avait ses raisons, grandir dans le secret, ça faisait 17 ans déjà, 17 ans de mascarades et autres mensonges. Alors à force oui, ses phrases sonnaient comme du par coeur. Tant pis, mais après tout même les riches avaient leurs problèmes et traversaient la crise d'adolescence comme tous les autres, alors bon, si elle pouvait faire passer ça pour une simple crise...
Ils tournaient dans une allée où des jeunes jouaient au football, Autumn sourit, elle aimait bien ce sport, comme d'autres d'ailleurs, et releva ses lunettes sur sa tête, et se baissa pour ramasser le ballon qui venait d'attérir à ses pieds.

"Tu dis ça comme ça ou parce que tu as été refoulé parce que tu ne faisais pas le poids?"

Elle fit sauter la balle dans sa main, laissant approcher l'un des joueurs. Elle sourit, tendant la balle devant elle quand le gars arriva. "Je crois que c'est à vous", dit-elle en souriant, le gars se frotta l'arrière du crâne en souriant, feignant la gêne, ils restèrent un moment à se regarder, puis le gars reprit la balle, tout en tendant sa carte à Autumn. Il repartit joué ensuite et la miss se retourna alors vers Oliver.

"Aussi facile que ça."

Rangeant sa carte dans son sac, elle reprit son chemin, marchant à reculon et souriant.

"Ne t'en fais pas, je suis sûre que personne ne te reprochera de ne pas être un chef en sport, puis comme tu le sous-entend si bien, tu te rattrapes dans d'autres domaines..."

Elle lui fit un clin d'oeil, il comprendrait bien ce qu'elle avait voulu dire, elle se retourna donc à nouveau, marchant à deux pas devant lui, faisant signe aux mecs jouant, enfin plutôt restés pantois tandis qu'elle passait dans l'allée.

Il remit ses lunettes en place, elles lui glissait sur le nez.Il la suivit lorsqu'elle reprit la marche, la laissant flirté sans la déranger avec les joueurs de ce jeu barbare et inhumain. Un garçon lui avait tendu sa carte lorsqu'elle lui avait rendu son ballon, chacun sa méthode de séduction, la sienne c'était le sourire, elle c'était autre chose. Une fois éloigné du groupe de jeune, il reprit la parole pour lui répondre.

" Je dis ça parce que je le pense, je n'ai jamais tenté de passer des essais pour entrer dans une équipe et je ne pense pas en faire une un jour. Quand a mes performance dans d'autres domaine, il est vrai que je suis un excellent cuisinier!"

Il savait très bien que ce n'était pas a ses talents culianires qu'elle faisait allusion mais a ses talents d'étalon. Il préféra sortir une blague plutôt que de se lancer dans d'interminable discussion sur leur vie sexuelle. Ils devaient avoir a peu près la même et a force d'en parler en soirée, ils n'avaient plus vraiment grand chose a se dire a ce propos.

Elle sourit, décidemment comme à chaque fois qu'ils se croisaient, leur discussion tournait toujours ainsi. Piques, vannes et sous-entendus en pagaille. Mais celà ne la dérangeait pas, au contraire au moins celà faisait une discussion animée et pas plate comme avec d'autres, le beau temps ses ocupations, c'était d'un ennui mortel!

"Oui, je sais que tu es un artiste dans l'art de faure sauter les crêpes."

La métaphore la fit sourire. Oui, chacun avait vent de la vie privée de l'autre, il fallait aussi dre que rien ne restait jamais très longtemps secret ici à l'Upper. Mais bon, en comparaison, Autumn restait quand même en dessous des cotats du jeune homme, surtout parce qu'elle préférait ne pas trop faire de vagues, pour ne pas attirer l'attention sur elle plus que ça, évitant un maximum qu'on en vienne à creuser sur sa vie plus en détails.

"Dommage, je n'aime pas les crêpes, je suis plus pancakes, j'adore trop le sirop d'érable, ça doit être ça"

Elle remit son sac plus sur son épaule et regarda alors devant elle, un gobelet par terre, elle se pencha pour le ramasser et le jeta dans la poublle la plus proche, riche oui, mais elle n'en était pas pour autant j'm'en foutiste rapport à la nature et la propreté.

il la regarda faire. Autumn fille proche de la nature, en même temps pourquoi pas vu son nom, c'est bien normal. Les crépes, voilà comment elle nommait ses conquêtes. Assez original comme nom mais pas très flatteur, autant pour lui que pour les filles qu'il séduisait. D'autant que la plupart n'était pas des filles superficielles mais que la plupart travaillait ou étaient étudiantes.

"Pancackes hein? Ce ne sont guère que des crépes épaisses!"

Il sourit également, l'allusion était plus subtile, mais il savait qu'elle comprendrait. après tout il n'allait pas la laisser lui sortir des piques sans en lancer a son tour, ça ne lui ressemblait pas. Il regarda le sol, des déchets il y en avait pas mal tout le long de l'allée, il se mis a se demander si elle les ramasserait tous ou si c'était pour marquer le coup. Comme tout homme normalement constitué, lorsqu'elle se pencha pour ramasser le gobelet, il baissa ses lunettes et regarda la vue.

*Quel dommage qu'elle ne soit pas en jupe!*

Cette pensée lui fit faire un immense sourire, lorsqu'elle se redressa, il remit ses lunettes en place et attendit qu'elle le jette pour reprendre la marche.

"J'aime les grands formats."

Dit-elle toujours à genoux quand elle ramaissait le gobelet. Le parc était plein de déchats oui, certains plus génants que d'autres, elle n'allait pas tout ramasser non, mais ce qu'elle jugeait bon de prendre pour ne pas que les animaux du parc n'en paye pas le prix. Elle était proche de la Nature oui, et pas seulement de par son nom, elle était elle-même assez nature, pas trop de maquillage, pas de coup de bistouris pour refaire ce qui clocherait, non, elle restait elle, sans retouches, on aimait ou non.
Connaissant bien le comportement masculin, elle se doutait bien qu'il n'avait pu s'empêchait de la regarder une fois accroupire, puis quand elle reprit la marche, toujours un peu devant lui, elle reprit alors.

"Le spectacle était à ta convenance?"

Pas que celà la gêne, au contraire c'était plutôt flatteur même, et depuis le temps faire tourner des têtes étaient devenu son pain quotidien en se balladant dans les rues, surtout avec l'uniforme sur le dos et le fantasme si répendu de la jeune et innoncente écolière. Innocente? Pas tant que ça, mais il ne le savait qu'en partie, car même s'ils parlaient de leurs exploits en soirée, le pauvre ne soupsçonnait pas le vértiable visage de la jeune femme dans l'intimité.

il sourit en coin, remettant ses cheveux en place, le vent les faisant bouger. il continuait a la suivre. Sa réponse le fit rire, il savait bien qu'elle saurait qu'il avait regarder, mais soyons honnête, l'inverse aurait été présent elle aurait tout autant regarder, ce que les hommes font, les femmes le font aussi, et encore, elle sont plus vicieuses.

Ma fois, le spectacle me plaisait fort bien mais j'avoue également que le pantalon m'a légérement déplu, j'aurai préféré une jupe en fait! Le spectacle m'en aurait encore plus réjoui!

Le naturel revenait a la mode, nombre de fille ne se maquillait presque plus et commençait a prendre soin de la nature. Il parait que l'écolo est a la mode, bientôt ils en seront a s'habiller en vêtements écolos. Il était toujours dérrière elle et continuait a regarder le spectacle.

A vrai dire, le spectacle me plait toujours autant! Et quelque chose me dit que le fait qu'il me plaise te plait a toi aussi! Bref la situation nous plait a nous deux!

*Je me répète c'est hallucinant, va falloir que je revois mon vocabulaire.*

» - Beau Matin au Central Park -